Politique politicienne

Publié le 6 mai 2016

AURA2– Le président de la région Auvergne Rhône-Alpes fait dans la subtilité politique à propos de l’accès aux stations de ski : « Il faut soigner l’accès aux stations et c’est vrai que si l’on passe par l’autoroute à vélo de Grenoble, je souhaite bon courage aux stations de l’Isère ; je n’en dis pas plus, mais je n’en pense pas moins ». Le président du Conseil régional ne relève pas le niveau des interventions habituelles de l’opposition de la droite grenobloise. Ça promet en matière de régression politique pour les années à venir.

– Le directeur de la MC2 pensait que la Ville de Grenoble allait poursuivre sans problème le versement de subventions à la Maison de la culture au même niveau que les années précédentes et que ce serait le seul endroit qui ne serait pas touché par l’austérité gouvernementale. Il est un des rares Grenoblois avec J. Safar à n’avoir pas saisi ce qui se passait dans les finances de la ville suite à la cure d’austérité imposée aux collectivités en général et aux finances de la Ville de Grenoble en particulier. Il faut dire que contrairement à beaucoup d’associations, la MC2 n’avait pas encore été touchée par la réduction des subsides publics. Sur un budget de 12 millions d’euros, la baisse de la subvention de la ville est de 106 000 € soit 0,9%. Devant ce drame, le directeur espère que la MC2 soit transférée à la métropole, sauf que financièrement rien n’est moins sûr qu’il toucherait plus de subventions. Quelques conseils : qu’il se rapproche des parlementaires qui votent les baisses des dotations de l’Etat pour leur expliquer les conséquences de leurs votes et qu’il se renseigne auprès d’associations qui, face aux baisses de subventions, ont inventé d’autres modèles de développement. La MC2 est un établissement de création culturelle et, qui dit création, dit capacité d’invention et de « faire avec ». Il est temps pour la MC2 de montrer l’exemple. Il ne faudrait pas oublier aussi dans ce dossier que J. Safar a présidé aux destinées de la MC2 et que sa gestion n’est pas au-dessus de tous reproches (on y reviendra).

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