Dans l’agglomération, rares sont les communes (de plus de 10 000 habitants) qui n’ont pas augmenté leurs taux des impôts locaux depuis 2008.

Une exception, Seyssinet a baissé ses taux mais c’est une commune qui avait un niveau d’impôts assez élevé, elle est maintenant dans la moyenne de sa strate (villes de 10 000 à 20 000 habitants). C’est la commune qui perd le plus d’habitants par an dans l’agglomération (elle a très peu de logements sociaux, moins de 10%). Comme quoi le manque de logements sociaux n’est pas un signe d’attractivité. Elle a une taxe d’habitation inférieure à la moyenne des villes de la même strate (152 €/h au lieu de 226 €/h) mais une taxe foncière supérieure (362 au lieu de 295 €/h) au total des deux impôts c’est pratiquement égal.

Deux communes n’ont pas changé les taux de leurs impôts : St Martin d’Hères et Sassenage.

Eybens et Pont de Claix ont diminué les taux de taxe d’habitation et augmenté fortement la taxe foncière.

C’est en 2009 que Grenoble a augmenté ses taux de 9%, alors que ce n’était pas du tout nécessaire (sauf pour la candidature aux Jeux Olympiques de 2018) ; c’était une décision de pur confort, malheureusement cette augmentation a été mangée entre 2012 et 2014 par l’ancienne majorité, au moment où la ville aurait eu le plus besoin de toutes ses capacités financières pour absorber le choc des baisses des dotations de l’Etat.

Dans le tableau figurent pour les 10 villes de plus de 10 000 habitants de la Métro, les variations des taux de la fiscalité locale entre 2008 et 2015 et le montant pour 2015 de la somme taxe d’habitation et taxe foncière pour le bâti en euros par habitant.

Mots-clefs : Impôts, métropole

Cet article a été publié le vendredi 31 mars 2017 à 15 h 57 min et est classé dans Le Rouge & le Vert Hebdo, Politique. Vous pouvez en suivre les commentaires par le biais du flux RSS 2.0. Les commentaires et pings sont fermés.