Notre environnement est de plus en plus envahi par les ondes électromagnétiques de toutes fréquences.

Les dangers de ces rayonnements sont encore mal évalués et les pouvoirs publics traînent les pieds pour avancer, soumis aux puissants lobbies des opérateurs de téléphonie mobile. Pourtant des études officielles indiquent que ces rayonnements peuvent être nocifs pour la santé. Nous ne sommes pas opposés à l’utilisation des téléphones mobiles, donc à l’existence d’antennes, mais il faut être vigilant sur les puissances délivrées afin de diminuer les risques potentiels.

Des projets de lois sont proposés par des députés de diverses sensibilités politiques, mais jamais mis au débat.

Nous devons intervenir auprès des parlementaires pour les sensibiliser à la nécessité de changer la loi et diminuer les puissances autorisées. La réglementation française est en retard sur celles de beaucoup de pays.

Les élus locaux ont aussi besoin de piqûres de rappel : en 2001, l’adjoint écologiste à l’urbanisme et à l’environnement propose une délibération pour que la ville de Grenoble impose des précautions supplémentaires aux opérateurs. Seulement 29 conseillers votent pour, la droite contre et beaucoup d’abstention du PS et du PC. A Grenoble, les élus écologistes ont mis en place une charte qui évite les abus et permet aux habitants de faire effectuer des mesures des puissances rayonnées.

Petit à petit des données épidémiologiques, encore fragmentaires, montrent les dangers d’expositions trop importantes à ces ondes, en premier lieu en ce qui concerne les téléphones portables. On ne possède pas actuellement de relation dose-effet quantitative qui permettrait d’édicter des normes claires. En attendant il faut appliquer le principe de précaution et minimiser les puissances rayonnées.

Il est indispensable de se mobiliser pour faire évoluer la réglementation afin d’éviter des conséquences à court et long terme sur de très nombreuses personnes. L’implantation de bornes WiFi dans la ville est faite sans l’avis des élus et sans information des habitants ! Une étude d’impact devrait être faite.

Actions à mener :

• Sensibiliser la population à une utilisation sobre du téléphone portable. L’augmentation des risques ressort des études lorsqu’il y a un usage intensif du téléphone portable.
• Il faut imposer un étiquetage des téléphones et des appareils WiFi (liaison sans fils) faisant apparaître la puissance rayonnée afin de privilégier les matériels les moins nocifs.
• Vérification, indépendante des opérateurs, de la puissance d’émission des antennes relais. Il faut diminuer les puissances des antennes.
• Sensibiliser les utilisateurs des bornes WiFi (personnelles ou collectives) et des ordinateurs portables pour prendre des précautions.
• Intervenir auprès des parlementaires pour qu’ils votent une nouvelle loi (Proposition de loi 2491).

Pour appendre les bons comportements : voir les recommandations du CRIIREM, Centre de recherche et d’information indépendantes sur les rayonnements électromagnétiques.

Mots-clefs : Antennes

Cet article a été publié le dimanche 28 octobre 2007 à 13 h 56 min et est classé dans Autres dossiers. Vous pouvez en suivre les commentaires par le biais du flux RSS 2.0. Les commentaires et pings sont fermés.