Archives pour le mot-clef ‘Antennes’

L’Europe doit agir face au risque cancérigène des téléphones portables

Publié le 21 octobre 2011

Michèle Rivasi (écologiste), Frédérique Ries (libérale belge) et Kriton Arsenis (socialiste grec) ont demandé à la Commission européenne de travailler sur le risque cancérigène des ondes des téléphones mobiles et de préparer une proposition pour harmoniser les normes en Europe et les revoir à la baisse.

Le risque de tumeurs au cerveau a été démontré et il faut réviser les limites d’exposition du public (qui n’ont pas été modifiées depuis 1999) et qui sont trop élevées, alors que les technologies ont beaucoup évoluées.

Les 3 députés demandent de développer les études scientifiques indépendantes des opérateurs. M. Rivasi a rappelé que l’OMS a reconnu les risques cancérigènes de ce type de champ électromagnétiques. En plus des leucémies infantiles et les cancers, des études indiqueraient un lien avec la maladie d’Alzheimer, des troubles du sommeil ou des problèmes psychologiques.

L’esprit des lois

Publié le 29 septembre 2011

Ils étaient 26. 26 riverains de la commune de Montesquieu des Alberes dans les Pyrénées Orientales, inquiets pour leur santé et celle de leurs enfants. Ils ont saisi en référé le tribunal de grande instance de Perpignan pour qu’il interdise l’installation d’une antenne relais par la société SFR. Le tribunal s’étant déclaré incompétent, les habitants ne se sont pas découragés et ont fait appel de cette décision auprès de la cour d’appel de Montpellier qui vient de leur donner gain de cause. Dans son arrêt, la Cour rappelle que les riverains « … estiment notamment que caractérise un trouble anormal du voisinage et un dommage imminent qu’il convient de faire cesser, la crainte légitime d’un risque sanitaire constitué par l’exposition aux ondes émises par cette antenne relais pour les populations vivant à proximité immédiate des installations et en particulier les personnes vulnérables que constituent les enfants et les personnes âgées » Elle indique également que « … bon nombre de pays ont réduit considérablement les valeurs limites d’exposition aux champs électromagnétiques, tout en imposant dans certains cas des distances minimales entre les installations et les habitations » et poursuit : « …l’Italie, l’Autriche, la Pologne, la Russie et la Chine ont abaissé la valeur limite à 6V/M (6 volts par mètre), la Suisse à 4 V/M et le Luxembourg à 3 V/M pour les bandes de fréquences de 900 MHZ utilisées par les antennes de téléphonie mobile » Elle cite entre autres le rapport de l’AFSSET (Agence Française de Sécurité Sanitaire de l’Environnement et du Travail) du 15 octobre 2009 qui met en évidence « l’existence d’effets des radiofréquences sur les fonctions cellulaires rapportés par une dizaine d’études expérimentales considérées par l’AFSSET comme incontestables. »

Finalement ce 16 septembre 2011, la Cour d’Appel de Montpellier a ordonné à la société SFR de procéder à l’enlèvement de la station relais, sous astreinte en cas de non exécution et a condamné SFR à verser 2500€ aux habitants. Voilà qui pourrait donner quelques idées aux Grenoblois concernés si, d’aventure, ils n’étaient entendus ni par les élus, ni par les opérateurs de téléphonie mobile.

Allo, l’onde

Publié le 17 septembre 2011

Ils en ont de la chance les Varadaises et les Varadais, habitants de la petite commune de Varades en Loire-Atlantique. Ils ont en effet la chance (mais sans doute ont-ils tout fait pour) d’avoir des élus intelligents, conscients de leurs responsabilités et soucieux de la santé de leurs administrés. Alors que la limite réglementaire des émissions électromagnétiques est de 41V/m (41 volts par mètre), le conseil municipal de Varades a voté une résolution demandant l’abaissement de ces émissions à 0,6V/m sur l’ensemble du territoire communal. A Grenoble où l’on s’apprête à installer de nouvelles antennes de téléphonie mobile on ne se laisse guère distraire par ce genre de détail qui nécessite évidemment un peu de courage.

Sans mobile apparent

Publié le 22 juillet 2011

L’implantation d’antennes de téléphonie mobile a fait grand bruit ces derniers temps, en particulier dans le quartier de la Villeneuve. Ces opérations concernaient des bâtiments d’ACTIS, bailleur social de la ville de Grenoble. Du coup, depuis les protestations des habitants du secteur, la Ville a décidé d’instaurer un moratoire pour tout nouveau projet d’implantation d’antenne sur les bâtiments publics, et cette dernière précision est d’importance. Appelons cela une séance de rattrapage pour la Ville qui n’avait pas su prendre les devants, car la charte signée en 2005 avec les opérateurs de téléphonie mobile n’a pas été renouvelée en 2008, sans doute trop contraignante pour les Bouygues, Orange et autres SFR, face auxquels la majorité n’a pas résisté.

Ainsi, pour le secteur privé, rien n’est prévu et les services de la ville se contentent d’instruire le dossier. L’opérateur candidat doit bien sûr obtenir l’accord de la copropriété concernée (une formalité au regard de l’apport financier), mais personne n’est tenu d’informer les voisins des immeubles alentour. C’est comme cela que Bouygues se prépare à installer trois antennes de téléphonie mobile 38 rue Thiers à Grenoble. Les voisins immédiats seront sans doute très heureux de cette nouvelle, comme les personnes âgées dans leur futur équipement, les patients et encadrants de l’hôpital de jour et plus encore la vingtaine d’enfants qui doit prochainement occuper les locaux d’une crèche associative, à quelques pas de là. Une structure très attendue pour répondre à un manque criant d’accueil petite enfance dans ce secteur. Les parents devront-ils encore rechercher d’autres solutions d’accueil, ou accepter que leurs enfants, au mépris de leur santé, soient sur la même longueur d’ondes que Bouygues pour son plus grand profit ?

Les promesses oubliées sur les antennes de téléphonie mobile

Publié le 2 mars 2010

Pour se faire réélire, M. Destot a beaucoup trop promis. Oubliée la non augmentation des impôts, oubliée aussi la promesse d’enlever les antennes de téléphonie mobile à la Villeneuve.

Bien avant la mobilisation des habitants sur les pollutions engendrées par les antennes, ACTIS avait accepté l’installation d’antennes sur deux sites, aux Baladins et rue des Fleurs. Cela rapportait un peu d’argent et permettait de donc de diminuer un peu les loyers. En 2003, le contrat pour l’implantation des antennes aux Baladins a été prolongé d’une dizaine d’années. Puis un collectif s’est créé en 2007 et a milité pour que les antennes soient déplacées, ce qui a été fait rue des Fleurs au terme du contrat avec l’opérateur. La présidente d’ACTIS de l’époque a toujours été d’accord pour que les antennes soient déplacées à condition que la ville paye la rupture de contrat avec l’opérateur, afin de ne pas faire supporter aux locataires le coût important de la rupture. L’ADES a toujours milité pour la diminution de puissance des antennes et pour une vérification indépendante des opérateurs que la puissance ne dépasserait pas 0,6 V/m. Durant la campagne des municipales de 2008, M. Destot a transmis un courrier au collectif s’engageant à faire enlever les antennes avant juin 2008 !!! Mais depuis rien n’est fait au prétexte que le contrat ne s’arrête qu’en 2012 !

Il n’y a aucun problème pour que les antennes qui sont aux Baladins soient enlevées, il suffit que le maire paye le dédommagement à l’opérateur. Mais maintenant que les élections sont passées le maire ne veut pas payer.

Grenoble a été choisie comme une des villes où sera expérimenté la baisse de puissance des antennes, mais cela ne n’exonère pas le maire d’appliquer sa promesse.

Le collectif antennes Villeneuve ne baisse pas les bras et pourrait faire un procès à Bouygues-Telecom s’il trouve les fonds nécessaires, afin que les antennes des Baladins soient enlevées.

Antennes, le maire nous brouille l’écoute !

Publié le 9 juillet 2009

Communiqué du 9 juillet 2009

Lors des élections municipales, pour gagner quelques voix, le maire s’était engagé par écrit auprès du collectif antennes de la Villeneuve à enlever les antennes de téléphonie mobile sur les immeubles d’ACTIS de la Villeneuve avant la fin juin 2008.

Sur ce sujet le maire n’a jamais rien fait. En tant que député il n’a jamais déposé de projet de loi demandant la baisse des puissances des antennes, en tant que maire il n’a rien fait vis-à-vis des opérateurs pour qu’ils diminuent la puissance.

Lors du dernier mandat, la Présidente d’ACTIS s’est déclarée favorable à ce que les antennes soient enlevées à partir du moment où la Ville payerait les indemnités de rupture de contrat ou bien que les opérateurs baissent la puissance à 0,6 V/m. Les contrats ont été passés avant 2001, et en 2003 des avenants ont été passés à un moment où il n’y avait aucune contestation sur les antennes. Ces avenants ne sont pas passés en conseil d’administration d’ACTIS, c’est une compétence du directeur.

Par contre la nouvelle Présidente d’ACTIS ne s’est toujours pas prononcée publiquement sur ce sujet ; faisant partie de la liste du maire elle est solidaire de ce dernier, et devrait agir pour démanteler les antennes du 50 place des Géants.

Le maire ne tient pas ses promesses, cela devient une habitude. Lorsqu’il s’est engagé début 2008 à faire démanteler les antennes sur les immeubles des Fresnes (c’est enfin fait avec beaucoup de retard) et du 50 place des Géants, il ne connaissait visiblement rien au problème, mais peu importe, l’important c’est de faire des voix.

Maintenant pour essayer de se sortir de ce piège, dans lequel il s’est mis tout seul, le maire essaye de faire diversion en laissant croire qu’il ne peut pas faire retirer les antennes du 50 avant la fin des contrats et fait semblant de croire qu’il découvre que les contrats se terminent en 2012 !

Mais début 2008 lorsqu’il écrit au collectif, il ne précise jamais qu’il devra attendre la fin des contrats, il s’engage à enlever purement et simplement les antennes avant fin juin 2008.

Enlever les antennes ne pose aucun problème technique, il suffit de payer l’indemnité de fin de contrat, mais le maire est près de ses sous, sauf pour les dépenses de prestige.

L’ADES soutient le collectif antennes de la Villeneuve, notamment dans ses démarches juridiques, et poursuit ses demandes pour qu’une loi impose une baisse de puissances des antennes, seule solution durable sur cette question. En attendant l’ADES demande au maire d’appliquer son engagement et de faire enlever rapidement les antennes du 50 place des Géants.

Antennes de téléphonie mobile, encore une promesse de M. Destot non tenue !

Publié le 4 février 2009

Communiqué du 3 février 2009

Durant la campagne électorale, M. Destot avait tout promis, notamment de ne pas augmenter les impôts locaux, et de déplacer dès juin 2008, les antennes implantées sur l’immeuble d’ACTIS à la Villeneuve.

Ces promesses n’ont pas été respectées.

Le collectif antennes de la Villeneuve poursuit donc ses demandes afin que la pollution par les ondes électromagnétiques soit fortement diminuée.

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Les bancs publics sont-ils solubles dans le wifi ?

Publié le 29 octobre 2007

Vous ne pouvez pas ne pas le savoir : « la Ville de Grenoble installe des spots wifi sur l’espace public ». On nous l’annonce à grand renfort de panneaux et autres encarts publicitaires.

Vous l’avez donc découvert « par voie de presse » comme on dit, mais en aviez-vous déjà entendu parler avant ? Vous a-t-on annoncé ce projet ? Avez-vous été consulté-e ? Les élu-e-s ont-il été amené-e-s à ce prononcer sur ce dossier ?

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Téléphones mobiles, antennes relais, WiFi… Attention !

Publié le 28 octobre 2007

Notre environnement est de plus en plus envahi par les ondes électromagnétiques de toutes fréquences.

Les dangers de ces rayonnements sont encore mal évalués et les pouvoirs publics traînent les pieds pour avancer, soumis aux puissants lobbies des opérateurs de téléphonie mobile. Pourtant des études officielles indiquent que ces rayonnements peuvent être nocifs pour la santé. Nous ne sommes pas opposés à l’utilisation des téléphones mobiles, donc à l’existence d’antennes, mais il faut être vigilant sur les puissances délivrées afin de diminuer les risques potentiels.

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