Antennes de téléphonie mobile, encore une promesse de M. Destot non tenue !

Publié le 4 février 2009

Communiqué du 3 février 2009

Durant la campagne électorale, M. Destot avait tout promis, notamment de ne pas augmenter les impôts locaux, et de déplacer dès juin 2008, les antennes implantées sur l’immeuble d’ACTIS à la Villeneuve.

Ces promesses n’ont pas été respectées.

Le collectif antennes de la Villeneuve poursuit donc ses demandes afin que la pollution par les ondes électromagnétiques soit fortement diminuée.

Depuis des années l’ADES, s’est prononcée pour que la puissance des antennes soit fortement diminuée (en dessous du seuil de 0,6 V/m). Mais les opérateurs restent sourds à ces demandes d’autant plus que le maire de Grenoble se désintéresse de cette question.

Pour l’instant le député Destot ne s’est jamais associé aux différents projets de loi qui prévoyaient l’adoption d’un tel seuil. Au contraire le maire sans en informer le conseil municipal a décidé de multiplier les zones de WIFI dans la ville.

L’ADES soutient les propositions suivantes du collectif antennes de la Villeneuve :

  • Le collectif antennes demande à être associé de près à la rédaction de la nouvelle charte entre la ville et les opérateurs qui devrait voir le jour prochainement.
  • Il propose qu’avant que la charte soit débattue au Conseil municipal, une réunion publique soit organisée où la ville inviterait des personnalités qui ont des choses à dire sur la pollution par les ondes électromagnétiques. Le collectif a fait des propositions très précises de personnalités à inviter.
  • Le collectif espère que la charte qui sera présentée ensuite pour débat au conseil municipal demandera que les puissances d’émissions soient limitées à 0,6 V/m et que des moyens de contrôle permanents soient mis en place par la mairie.

Ces propositions qui permettraient enfin de mettre en pratique à Grenoble le principe de précaution.

Mots-clefs :

2 commentaires sur “Antennes de téléphonie mobile, encore une promesse de M. Destot non tenue !”

  1. Smith dit :

    Votre critique politique devenant de plus en plus inaudible, vous enfourchez tous les poncifs éculés et moyenageux trainant dans les poubelles de la science,pour tâcher de montrer que vous existez.Hélas, hélas.
    Trouvaille géniale: « la pollution » par les ondes électromagnétiques! C’est du même accabit que la « pollution » par le CO2.
    L’utilisation du mot « pollution » n’est utilisé que pour enfoncer encore plus les populations dans leur fantasmes, et surtout protéger votre fond de commerce.
    Le CO2 n’est pas un « polluant  » puisqu’à chaque expiration, nous en exhalons entre 0.3 et 0.5 litres. On le fabrique! vous l’avez oublié?
    Qaunt à la « pollution » électromagnétique, je défis quiconque de démontrer qu’elle a un effet délétere ,scientifiquement démontré, sur les humains: plus de 45 millions de portables en France: combien de malades???? Et je ne parle pas de WIFI!

    • admin dit :

      Pourquoi donc le maire de Grenoble s’est engagé à enlever les antennes à la Vileneuve ? L’auteur du commentaire devrait, s’il était cohérent, s’élever avec vigueur contre un maire qui promet n’importe quoi, puisque les antennes n’ont aucune conséquences en quoi que ce soit sur la santé des habitants !
      Il devrait aussi s’élever contre les récentes décisions de justice qui imposent aux opérateurs de démanteler des antennes. Il devrait aussi aider les opérateurs à démontrer qu’il n’y a aucun inconvénient pour quiconque à habiter juste dans le faisceau des antennes (ce qu’ils ne font pas) et aux scientifiques qui recommandent de ne pas installer des antennes près des crèches ou des écoles…
      L’aveuglement n’est jamais une bonne solution aux problèmes posés. La démocratie exige le débat contradictoire avant les décisions, pouquoi le maire a décidé l’extension du WiFi dans la ville sans en débattre au conseil municipal ?