Archives pour la catégorie ‘Chronique’

Qui a ruiné Grenoble : la corruption (suite)

Publié le 14 octobre 2016

avion-taxiEntre 1983 et 1995, les Grenoblois ont payé cher, très cher la gestion de la droite sous la houlette du maire corrompu.

En 1996, la justice s’est prononcée sur la corruption qui sévissait à Grenoble sous le mandat de M. Carignon qui a bénéficié d’avantages matériels pour satisfaire ses ambitions personnelles, totalisant 2,9 millions d’euros. Il s’agissait notamment :

  • de nombreux voyages en avion taxi,
  • d’un appartement de 280 m2 à Paris,
  • d’une croisière de luxe en Méditerranée,
  • de leçons d’anglais,
  • du renflouement de ses journaux électoraux Dauphiné News et News Gratuit.

Ces cadeaux lui ont été offerts par les groupes MERLIN et LYONNAISE DES EAUX qui ont obtenu en échange, en 1989, la délégation du service des eaux de la ville à leur filiale commune créée pour l’occasion, la société COGESE.

Lire le reste de cet article »

Quelle histoire ! (d’après Stendhal…)

Publié le 11 mars 2010

Pour fêter la naissance de Le Rouge & le Vert Hebdo, Raymond Avrillier nous propose une présentation du livre « Le Rouge et le Noir », célèbre roman de Stendhal, revisité en 2010 et décrivant la trajectoire politique de D. Migaud.

Pour ceux qui n’auraient pas lu Le Rouge et le Noir, voici un résumé… actualisé et localisé

Le Rouge et le Noir, sous-titré Chronique de 2010, est un roman qui comprend deux parties : la première retrace le parcours provincial de Didier Migaud, son entrée chez Mermaz, et la montée de ses ambitions au parti socialiste, et la seconde la vie du héros à Paris comme homme à tout faire de monsieur de Sarkozy, et son déchirement entre ambitions et sentiments.

En épigraphe, Le Rouge et le Noir, Chronique de 2010 porte « La vérité, l’âpre vérité. DANTON ».

Première partie

Aussitôt, l’auteur plante avec précision le décor de la petite ville de Grenoble en Isère et la situation sociale et politique, définissant l’atmosphère dans laquelle se forme l’état d’esprit du héros.

Didier Migaud est le troisième fils du parti, scieur, qui n’a que mépris pour les choses intellectuelles et Didier se révèle très tôt doué pour les ambitions. Si le jeune garçon peut réciter par cœur le règlement intérieur du parti socialisse, s’il bénéficie de la protection du chef de l’Etat, ledit Sarko, il connaît aussi tous les détails du protocole de l’Elysée, car paradoxalement il voue une admiration sans bornes à un homme de la même taille, Napoléon Bonaparte, qu’il considère tout à la fois comme un Dieu et comme un modèle de réussite. Malmené dans sa famille socialisse qui le tourne sans cesse en dérision ou lui fait subir des violences, il est protégé par Mermaz qui le recommande à Fabius, puis le fait entrer aux séminaires du parti.

Ce sont là les débuts de Didier dans le monde de la bourgeoisie provinciale. Malgré sa timidité naturelle, il parvient peu à peu à séduire M. de Sarko. La vie de Didier chez les Sarko est donc marquée par sa vive passion pour eux et par son ambition démesurée. Il rêve de devenir une sorte d’alter ego de Sarko. Sa vie est donc dominée par l’hypocrisie. Au château de l’Elysée, il doit cacher ses sentiments pour la maîtresse de maison, au parti socialisse son admiration pour Napoléon et Sarko.

Au château, le jeune homme gagne rapidement le cœur du maître et il prend l’habitude de passer ses soirées d’été en compagnie de Madame qu’il surprend agréablement lorsqu’elle tente de lui faire un cadeau. La platitude du jeune homme plaît à cette étrangère rêveuse.

Didier, sur ses propres conseils, quitte son domaine des hauts de Seyssins et entre au grand séminaire de la commission des finances. Avant de partir, il a une dernière entrevue avec Madame Aubry qui lui paraît très froide alors qu’elle lui porte toujours un amour profond. De là le malentendu qui aboutira à la tragédie. Didier l’impatient confond réserve et indifférence.

Il part alors pour Paris afin de prendre ses fonctions auprès de l’illustre aristocrate.

Seconde partie

Lire le reste de cet article »

Qui trop embrasse…

Publié le 17 avril 2008

Pas d’OGM dans mon assiette !…mal étreint.

A force de vouloir tout faire, on ne fait rien de bon.

Il ne faut pas vouloir courir plusieurs lièvres à la fois.

On pourrait décliner à l’envie la thématique : quand on se disperse, on n’est finalement nulle part.

Il faut dire que Michel Destot ne cumule pas à moitié (et du coup c’est sans doute la seule chose qu’il fasse complètement) : député, maire d’une ville de plus de 100.000 habitants, vice-président de la communauté d’agglomération La Métro, président du Groupement des Autorités Responsables de Transports Publics – Gart, président de l’Association des maires des grandes villes de France – AMGVF. Excusez du peu.

C’est sans doute ce qui explique que « notre » député-maire de Grenoble n’ait pas été présent à l’Assemblée Nationale le 9 avril 2008 pour le vote crucial en première lecture du projet de loi « relatif aux organismes génétiquement modifiés », et qu’il n’ait même pas pensé à laisser un pouvoir. C’est le seul des députés socialistes de l’Isère dans ce cas… (voir sur le site de l’Assemblée Nationale)

A l’impossible…

Les électeurs apprécieront !

Laurence Comparat

Les bancs publics sont-ils solubles dans le wifi ?

Publié le 29 octobre 2007

Vous ne pouvez pas ne pas le savoir : « la Ville de Grenoble installe des spots wifi sur l’espace public ». On nous l’annonce à grand renfort de panneaux et autres encarts publicitaires.

Vous l’avez donc découvert « par voie de presse » comme on dit, mais en aviez-vous déjà entendu parler avant ? Vous a-t-on annoncé ce projet ? Avez-vous été consulté-e ? Les élu-e-s ont-il été amené-e-s à ce prononcer sur ce dossier ?

Lire le reste de cet article »

Putain d’bédé !

Publié le 25 septembre 2007

Efix c’est un copain. C’est aussi un auteur de bédé. Et j’aime bien ce qu’il fait.

Attention, ne confondons pas la cause et l’effet, c’est pas parce que c’est un copain que j’aime ce qu’il fait, j’aime ce qu’il fait parce que c’est un copain. Ou plutôt je connais ce qu’il fait parce que c’est un copain. Si c’était pas un copain peut-être que je n’aurai jamais lu ses bédés, et j’aurai pas aimé ce qu’il fait, et ç’aurait été bien dommage. Bref, je suis une fan !

Efix, c’est un auteur complet : dessin, scénar’, il fait tout. Il a un trait, une patte, un style quoi. Alors quand il m’a annoncé la sortie de sa prochaine bédé, « Putain d’usine », adaptation du livre de Jean-Pierre Levaray du même nom, je me suis dit « ça promet d’être chouette ! ».

Et bien, c’est mieux que ça.

Lire le reste de cet article »