Faute de Goût

Publié le 14 octobre 2010

Les premiers éléments recueillis après la rentrée scolaire à Grenoble font état d’une augmentation moyenne significative des effectifs- à nuancer selon les secteurs de la ville- et par voie de conséquence d’une croissance proportionnelle du nombre de convives dans les restaurants scolaires.

Avant la mise en place des « repas sans viande » et ce depuis de nombreuses années jusqu’en 2009 on comptait en moyenne 30% d’enfants consommant des  « repas sans porc ». Et là en 2010, on dénombre 18% pour les « repas sans porc » et 12% pour les « repas sans viande » soit au total 30%. Surprise ! Mais pas pour les associations et l’ADES qui s’étaient élevés contre la décision de la municipalité.

Ces chiffres viennent confirmer ce que nous n’avons cessé de dire depuis fort longtemps. Quels qu’aient pu être ses arguments, la Ville a foulé au pied le principe de laïcité, parce qu’en instaurant les « repas sans viande » elle a répondu à la demande pressante d’un groupe de pression fondé sur la religion. Ce qui était présenté comme une nouvelle offre, une innovation, comme un repas végétarien qu’il n’est pas en réalité. Des repas végétariens qui, comme nous l’avions proposé, pourraient être organisés à condition qu’ils soient servis à tous. En tout état de cause cette opération n’a semble-t-il pas convaincu la majorité des parents qui, au vu des résultats ne s’y sont pas trompés.

Reste que la brèche est ouverte et que ses initiateurs portent une lourde responsabilité.

Mots-clefs : ,

Le commentaires sont fermés.