Le droit de manifester bafoué par la Préfecture

Publié le 1 avril 2011

Le mercredi 30 mars de nombreuses organisations se proposaient de passer la nuit en face de la Préfecture pour tirer la sonnette d’alarme sur le nombre très important de personnes qui allaient se retrouver à la rue après la période hivernale. En effet, le Préfet ferme brutalement les hébergements hivernaux qui abritaient environ 550 personnes. Cette manifestation de « la nuit solidaire », pacifique et non violente a été réprimée de manière totalement disproportionnée. Alors que les tentes n’étaient pas montées, les toiles à peine étalées sur le sol, les gendarmes mobiles ont sans un mot chargé à coups de matraques les personnes présentes avec une rare violence, et arrêté un militant.

L’ADES s’élève vivement contre ces procédés inadmissibles. Voilà la seule réponse donnée par l’Etat à la demande des citoyens et des familles en difficultés. Le Préfet policier, au lieu de concentrer ses efforts pour améliorer la sécurité et protéger les citoyens, utilise les fonctionnaires de police pour réprimer des manifestations légitimes et non violentes.

Dernière nouvelle, le dispositif d’hébergement hivernal est prolongé jusqu’à fin avril, mais cela ne règle pas le problème de fond.

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