Mounier : les responsables politiques et académiques en dessous de tout !

Publié le 8 juillet 2011

Tout à été fait par le Président du Conseil Régional, par le Recteur, sans action efficace du maire de Grenoble, pour que le lycée Mounier soit dépecé et réduit à la portion congrue.

Le Proviseur, qui est responsable de la gestion du lycée avec le conseil d’administration, avait proposé une solution permettant de maintenir les activités au même endroit pendant la réhabilitation ou reconstruction de certains bâtiments. Rappelons que la surface libre dans le lycée était suffisante pour reconstruire des bâtiments sans toucher aux bâtiments actuels et donc sans incidence sur la poursuite des enseignements pendant la construction.

Au lieu de s’opposer dès le début au projet de son ami J.J. Queyranne, le maire a cru intelligent de proposer de construire Mounier dans la ZAC Flaubert, ce qui libérait le grand terrain actuel de Mounier, ouvrant la possibilité d’y faire une belle opération immobilière. Mais ce scénario, dénoncé par les élus écologistes à la ville et à la région, a échoué.

Le Président du Conseil Régional, sans jamais prendre de décisions juridiquement fondée – et sans mandat de son assemblée dont le seul vote (indicatif ) en commission lycées le 26 janvier 2011 lui fixe un mandat clair de sauver toutes les options de Mounier pendant la reconstruction – a permis au Recteur de diminuer fortement les enseignements délivrés à Mounier. Souvenez vous, il fallait fermer Mounier car les bâtiments menaçaient de s’écrouler (le fameux château de cartes du Recteur). Or dans la réalité il n’en est rien, les relevés des capteurs montrent que les bâtiments ne bougent ni plus ni moins que durant ces dernières années. Bref l’insécurité justifiant les décisions de JJ Queyranne et du Recteur n’existe pas !

La mobilisation des élèves, des parents, des enseignants et des personnels du lycée a été forte et a permis d’empêcher la fermeture définitive du lycée et de conserver des classes de seconde, mais le Recteur et l’inspection académique de l’Isère ont fait en sorte qu’il n’y ait que 3 classes de secondes (105 élèves au maximum) à la rentrée de septembre 2011, ce qui excluait des élèves des collèges des Saules et de Münch.

Le 4 juillet, sous la pression des élus écologistes, la Vice Présidente de la Région en charge des lycées, a envoyé une lettre au Recteur pour lui demander d’augmenter le nombre d’élèves en seconde afin d’ouvrir les options promises en indiquant que les moyens seraient apportés par la Région. Une lettre qui arrive très tard, puisque les affectations des élèves sont effectuées alors que le Recteur campe sur ses positions.

Des parents d’élèves ont attaqué les décisions du Recteur et de l’inspection académique au tribunal administratif et certains ont même attaqué le refus de dérogation pour inscrire leur enfant à Mounier. Des référés suspension seront jugés avant la fin juillet.

Tout ce qui s’est passé démontre que les responsables politiques et ceux de l’Académie ont joué une partition contraire à l’intérêt général. Peut être saura-t-on un jour le fin mot de l’affaire et qui se cache derrière cette mauvaise pièce de théâtre.

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