Le mauvais traitement

Publié le 21 octobre 2011

Au fur et à mesure que l’on tire les fils de l’imbroglio du lycée Mounier, les suspicions à l’égard de la décision insensée de fermeture se confirment. Pour bien comprendre, il faut revenir quelques mois en arrière. En janvier dernier, un enseignant relayé par la presse locale avait fait état de la rémunération scandaleuse consentie par le conseil régional à la directrice générale adjointe en charge, justement, du « dossier Mounier ». Des déclarations qui avaient conduit un vice président de la Région à menacer l’enseignant d’une action en justice. Or cette fonctionnaire d’Etat incriminée (ancien membre du cabinet de C. Allègre alors ministre de l’éducation nationale) détachée à la Région, est rémunéré 9816 € par mois alors qu’elle ne peut prétendre qu’à un traitement de 4899 €. Il y avait là matière à s’émouvoir, sauf, apparemment pour le menaçant vice président de la Région.

Dommage car dans un rapport récent sur la gestion de la Région Rhône Alpes, la Cour Régionale des Comptes vient de donner raison à l’enseignant et s’étonne : « On comprend mal les conditions particulières faites à cet ancien fonctionnaire d’Etat ». On pourrait tenter une réponse. Les basses œuvres ont un prix. C’est à cette haut fonctionnaire détaché du Ministère de l’Education Nationale que l’on a confié le soin de mener la charge contre le lycée Mounier avec évidemment la caution du socialiste J.J Queyranne Président de la Région.

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