Pollution atmosphérique toujours et encore…

Publié le 10 mars 2012

Pollution sur la cuvette grenobloise (photo GK)

Chaque jour, le réseau de surveillance de la qualité de l’air en Rhône Alpes, dont l’ASCOPARG à Grenoble, calcule un indice de la qualité de l’air, l’indice ATMO.

L’indice ATMO prend en compte quatre polluants réglementés, le dioxyde de soufre SO2, le dioxyde d’azote NO2,  l’ozone O3 et les particules fines PM10 (inférieures à 10 microns).

L’indice est calculé quotidiennement sur une période de 24 heures dans les agglomérations de plus de 100 000 habitants, le résultat est un nombre compris entre 1 et 10. Au dessus du niveau 5, la qualité de l’air devient médiocre ou mauvaise.

A Grenoble, les épisodes de pollution importante se succèdent à un rythme malheureusement trop rapide et depuis des années il ne s’améliore pas puisque pendant près d’un tiers des jours de l’année , il est égal ou au dessus de 5 à Grenoble.

Voici les pourcentages des jours d’une année où l’indice n’est pas bon à Grenoble :

années

2005

2006

2007

2008

2009

2010

2011

Indice ATMO > 4

30%

30%

42%

29%

35%

30%

37%

Maintenant qu’il est prouvé que la pollution atmosphérique atteint la santé, il devient urgent que nos décideurs politiques prennent la vraie mesure de ce fléau et accélèrent les bonnes politiques publiques plutôt que de continuer à vouloir augmenter le trafic automobile dans l’agglomération, comme vient de le faire A. Vallini à propos de l’élargissement de l’A480.

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Un commentaire sur “Pollution atmosphérique toujours et encore…”

  1. […] grand nombre de nos concitoyens, où les prix du pétrole augmentent de manière exponentielle, où les épisodes de pollution atmosphérique, notamment dans la cuvette grenobloise, se succèdent …, A. Vallini, nous invite, avec l’argent du contribuable à foncer droit dans le mur. Comme […]