Voila que Gilles Dumolard, ancien président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Isère de 2004 à 2010, se déclare prêt à mener une liste aux prochaines élections municipales à Grenoble (voir le Dauphiné Libéré du 6 octobre).
Comme beaucoup de gens de droite (il est adhérent à l’UMP), il se présente comme apolitique et cherche à brouiller les cartes, sauf que ses ouvertures sont très très larges jusqu’au Front National ! « Notre groupe n’est en aucun cas affilié à un parti électoral. Nous sommes prêts à discuter avec tout le monde. A gauche, comme à droite, comme au Front National. » Mais il ne va pas jusqu’aux écologistes qui sont clairement Dumolard incompatibles.
Il anime un groupe de réflexion qui mènera à une liste en 2014. Le seul nom qu’il a donné lors de sa conférence de presse, comme associé à son aventure est celui de Denis Bonzy, bien connu à Grenoble quand il était proche collaborateur du maire corrompu. Tout un programme !
G. Dumolard a aussi expliqué qu’il avait déjà eu une discussion avec M. Chamussy mais qu’elle n’avait pas abouti.
Il est intéressant de noter que « cher Gilles » est devenu un ami de M. Destot avec qui il a mené des batailles perdues mais qui ont coûté cher aux contribuables : la préparation des Jeux Olympiques de 2018, les différents projets de rocade-nord… Le maire de Grenoble, pour le remercier des services rendus, l’a décoré le 10 décembre 2010 de la Grande Médaille de la ville. Va-t-on encore assister à des opérations mêlant la gauche et la droite comme aux municipales de 2008, où M. Destot est allé chercher des alliés dans le camp du corrompu ?
Les grandes manœuvres ont commencé…
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