La droite s’éclate…

Publié le 1 décembre 2012

Le résultat des votes des adhérents UMP sur les deux circonscriptions comprenant Grenoble (n° 1 et 3) ont donné Copé devant Fillon : 405 contre 373. Dans l’Isère c’est la motion de la droite forte qui l’emporte (35 %) beaucoup plus nettement qu’au niveau national. C’est la preuve de la dérive très droitière de l’UMP 38 influencée par le corrompu qui a soutenu cette motion.

Avec ces résultats, et la comédie qui se joue au niveau national, la bataille va être féroce pour désigner la tête de liste à Grenoble en 2013. Les forces centrifuges sont à l’œuvre et les appétits s’aiguisent.

G. Dumolard a donc tenu sa première réunion le 20 novembre. Le contenu du message : « un nouveau contrat de pouvoirs » est très général et démontre une méconnaissance totale des dossiers municipaux. On note un regret : que Grenoble n’ait pas décroché les jeux Olympiques d’hiver de 2018 ! Au final rien de concret et d’intéressant qui mérite qu’on s’y arrête.

D. Bonzy ancien chef de cabinet du maire corrompu qui souhaite faire oublier cette proximité, vient tout à coup de surgir dans le paysage de la droite grenobloise en préparant activement les municipales à Grenoble avec son club. « Avec le club 20 nous avons déjà de nombreuses propositions sérieuses pour l’agglomération grenobloise. Et si des personnes veulent s’y associer et porter avec moi un vrai projet d’alternance, cela serait une belle aventure » (DL du 24 novembre 2012). N’étant pas à l’UMP et jouant sur la crise actuelle de ce parti, il tacle sévèrement les élus de l’UMP à la mairie et en premier lieu Chamussy qui n’a pas, pour lui, le profil pour gagner. Par contre il tresse des lauriers à G. Dumolard.

M. Chamussy s’agite beaucoup, mais doit maintenant regretter sa récente ré-adhésion à l’UMP, car l’image de cette formation est très dégradée.

Pour l’instant il manque un(e) candidat(e) se réclamant du mouvement de JL. Borloo, l’UDI, mais cela ne devrait pas tarder. Certains élus de droite de la majorité municipale pourraient être tentés de voir si de ce côté, la soupe est bonne.

Du coté des élus de droite de la majorité municipale, c’est la distribution des prix ! Une élue, membre du groupe « Grenoble Démocrates » dont le président est l’adjoint à l’immobilier (ex collaborateur du corrompu), a produit une tribune dans le journal municipal que la « droite dure » de l’UMP n’aurait pas reniée. Elle a été critiquée vertement par ses collègues du Modem (de la même majorité) et défendue tout aussi vertement par son chef, l’adjoint à l’immobilier. Dans quel état va terminer cette majorité droite-gauche en 2014 ?

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Un commentaire sur “La droite s’éclate…”

  1. […] le range désormais au nombre des bobos et de ceux qui ont choisi « le camp des voyous ». Notre article du 1er décembre relatant les tribulations de la droite grenobloise, avait mentionné …. Sa réaction, dont nous reproduisons ici quelques morceaux de choix, ne s’est pas fait attendre […]