VFD : exemple d’une mauvaise gestion

Publié le 21 décembre 2013

Le président du Conseil général de l’Isère (CGI) serait mieux inspiré de gérer correctement le département, plutôt que de maltraiter le personnel et de retirer leurs délégations aux élus écologistes. Le 3 décembre 2013, la Chambre Régionale des Comptes a rendu ses observations définitives sur les comptes et la gestion de la société d’économie mixte des Voies Ferrées du Dauphiné (VFD), dont l’actionnaire majoritaire est le Conseil général de l’Isère. Ces observations très sévères portent sur les exercices 2006 à 2011. La situation de cette SEM est catastrophique et la responsabilité du CGI clairement mise en cause :

« La situation catastrophique de l’entreprise résulte en partie des orientations stratégiques arrêtées par le département.» La direction de la SEM a aussi de lourdes responsabilités.

En 2006 le CGI a décidé de transformer la régie VFD en SEM au prétexte que la gestion privée serait plus efficace et « performante » que la gestion publique. On voit le résultat.

La situation de cet outil est dramatique, voici la première recommandation de la CRC qui tire le signal d’alarme.

« Recommandation n°1 :Adopter immédiatement une gestion de crise dans laquelle les arbitrages seront arrêtés en fonction du seul objectif de continuité de l’exploitation et de préservation d’un maximum d’emplois, ne retenir en particulier que les investissements absolument indispensables à court terme pour ménager la trésorerie très diminuée de l’entreprise. »

Pour accéder à la synthèse et au document complet de la CRC cliquez ici.

Mots-clefs : ,

Le commentaires sont fermés.