Le milieu sportif grenoblois s’agite et s’inquiète de l’arrivée de la nouvelle équipe municipale. Il faut dire que la plupart des dirigeants des clubs professionnels se sont mobilisés pour soutenir la liste Safar : rugby, football, hockey sur glace, handball, etc. comme si leur survie en dépendait. Malheureusement (pour eux !) leur champion a été battu. La question importante à trancher est celle de l’utilisation des deux grands stades : stade des Alpes et stade Lesdiguières. Une chose est sûre, le projet Lesdiguières de l’ancienne équipe municipale ne sera pas lancé. Il semble logique compte tenu de leur place dans la hiérarchie des compétitions que l’équipe de rugby joue au stade des Alpes qui lui porte plutôt chance et que le GF38 rejoigne le stade Lesdiguières. Cela permettrait aussi à la Métro d’économiser 1,1 million d’euros d’argent public en compensation au délégataire du stade des Alpes pour absence de club professionnel résident (voir ci-dessous). Il faut bien comprendre que le sport professionnel n’est pas une activité d’intérêt général, d’autant qu’il dérive de plus en plus vers le sport-spectacle au mépris des règles de santé publique et cela contrairement à l’activité physique et sportive pratiquée en amateur à tous niveaux. Conformément à la loi, le sport professionnel n’a pas à être aidé par la mairie et il faudra veiller à ce qu’il paye le juste prix pour la location des moyens mis à leurs dispositions (stade, salles…). Comme le dit le Conseil d’Etat, les clubs professionnels sont des entrepreneurs de spectacles sportifs qu’il ne faut pas confondre avec l’activité physique et sportive à but non lucratif. Que chacun fasse son travail et à sa juste place, tout se passera bien.
Rappel des décisions financières prises par la Métro dans le contrat de gestion du stade par le délégataire privé :
La Métro verse au délégataire une subvention d’exploitation et une compensation liée à la présence ou non d’un club professionnel de football ou de rugby résident :