Politique politicienne

Publié le 6 juin 2014

Le Plateau Mistral–  M. Destot a créé son nouveau club de réflexion « Initiatives à Grenoble » qui s’est réuni au Plateau. Il y a été accueilli par « son ami » (sic) Hassen Bouzeghoub, directeur du Plateau qui était candidat sur la liste Safar aux élections municipales et qui a œuvré avec excès sur le quartier Mistral pour cette liste, sans le succès attendu. Quel est le but de ce cercle de réflexion ? Réunir « tous ceux qui souhaitent continuer à défendre le modèle grenoblois que nous avons développé et qui a permis à Grenoble de poursuivre la belle histoire qui est la sienne… Cette belle histoire ne pouvait tomber en désuétude… Si Grenoble mérite mieux, tout reste encore à accomplir pour faire vivre le modèle grenoblois… Avec le souci de rassembler aux côtés de nos amis qui œuvrent avec Jérôme Safar à la Ville et à la métropole. Pour redonner espoir ». Cela ressemble beaucoup à un cercle d’anciens vieux combattants, qui n’ont pas compris ou refusent de comprendre pourquoi ils ne sont plus aux commandes. « Grenoble mérite mieux » ! Selon Michel Destot, il serait donc le seul à pouvoir diriger cette ville. Le peuple qui s’est prononcé nettement en faveur de la Liste du Rassemblement aurait donc manqué de clairvoyance. On peut en déduire que ces personnes sont des adeptes de la phrase de Bertolt Brecht : « ne serait-il pas plus simple … de dissoudre le peuple et d’en élire un autre ? ».

–  Que ne faut-il pas faire pour paraître dans les médias ? R. Cazenave s’offusque de voir le maire de Grenoble employer le mot de résistance à propos du vœu de la ville contre le traité TAFTA (libre échange économique entre Europe et Etats Unis). Ce conseiller municipal a fait appel à la mémoire de son père, qui fut un résistant contre le nazisme. Etait ce bien utile de faire ce rappel, lorsqu’on se souvient qu’il a été le représentant du RPR à un congrès du parti d’extrême droite italien dans les années 80 (MSI), et qu’il a fait parler de lui dans les affaires politico-financières grenobloises. Il dit ne pas supporter qu’on utilise le mot de « résistance » à propos d’autres situations que celle de la lutte contre le nazisme ! Et pourtant, le militants anti corruption, d’Italie, d’Amérique Latine ou de pays africains se disent aussi des Résistants contre la corruption, ce fléau, qui mine les démocraties et peut justement entraîner des régimes autoritaires, voire fascistes.

– Le groupe municipal « de gauche et de progrès » présidé par J.Safar tente sans succès des coups de bluff en clamant que la nouvelle majorité propose au vote des délibérations que le groupe « Ecologie et Solidarité » aurait refusées dans le précédent mandat. C’est d’abord P.Bron qui prétend dans le Dauphiné libéré du 26 mai que « la majorité va voter des subventions pour les écoles privées… alors que les écologistes votaient toujours contre dans le précédent mandat ». Pas de chance, s’agissant d’écoles sous contrat avec l’État, le groupe « Écologie et Solidarité » s’abstenait au motif d’un coût par enfant trop élevé que l’adjoint aux écoles a reconnu vouloir réexaminer. Ce vote ne remontait pas loin dans le temps, puisqu’il figurait dans le procès-verbal du conseil du 10 février que le même P.Bron a approuvé au dernier conseil, il faut croire, sans le lire. Même désinformation dans l’édition du Dauphiné du 28 mai au sujet des votes sur le club des mécènes du Musée de Grenoble que le groupe écologiste a accepté, alors que le groupe communiste allié de M. Destot votait contre… Pareil pour le futur Pass’mobilités de la Presqu’île que seule la droite n’a pas voté. A force d’affirmer, les journalistes finissent par prendre pour argent comptant les propos de J.Safar et de son groupe. Ceux-ci voudraient-ils faire de la calomnie une arme de combat ?

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