– M. Cazenave, conseiller municipal UMP, vient aux commissions municipales préparant le conseil, avec son chien ! L’animal voudrait même intervenir dans le débat en toute illégalité. En attendant, on ne saura pas s’il est sur la même ligne politique que son maitre ! Heureusement l’élu ne reste que 30 mn au grand maximum, le temps de manger le repas. Il prend abondamment la parole avant de quitter la salle… en vrai dilettante.
– Mr Safar lui ne vient pas aux commissions ressources et évaluations dont il a pourtant demandé à être membre; pour l’ancien 1er adjoint aux finances on mesure l’importance qu’il accorde à ces travaux. C’est sans doute pour ne pas être sans arrêt confronté à sa calamiteuse gestion.
– Est-ce que la loi Duflot était de gauche ? Pour répondre à cette question, il suffit de voir les réactions de la droite pour s’en persuader. Toute réglementation irrite au plus au point les différentes composantes de la droite grenobloise. En tête le corrompu qui poursuit imperturbable le même radotage croyant que la répétition bête va enfin porter. Pour lui « l’agglomération est l’otage de l’extrême gauche » ! M. Chamussy (UMP) déclare que si la loi était appliquée : « Il faut craindre que de nombreux biens existants soient retirés du marché par des propriétaires qui ne veulent pas louer à perte… ». Il semble pourtant que ne pas louer leur ferait perdre encore plus d’argent ! De plus la loi ne va pas faire baisser la moyenne des loyers, elle ne vise qu’à empêcher des surloyers pour les logements vides mis en location. Donc il n’y a aucune crainte à avoir pour les propriétaires non spéculateurs. Même son de cloche chez Mme Béranger (UMP).
– Et le Front National toujours aussi subtil qui enfourche les mêmes fantasmes que l’UMP sur la prise du pouvoir de l’extrême gauche, rajoute : «…Si penser aux jeunes ménages et aux foyers modestes part d’une louable intention, il est d’autres moyens de les aider dans leur recherche de logement que de participer activement à la destruction d’un secteur économique qui reste essentiel pour le redressement de notre pays. » Tous ces politiques ne proposent rien de concret pour sortir de la crise du logement dans l’agglomération, c’est une belle démonstration de gesticulation politicienne.
– Au PS les jeunes socialistes ne sont pas sur la même longueur d’onde que les notables bien installés dans les institutions qui pour la plupart soutiennent la politique de droite du gouvernement. La direction du mouvement des jeunes socialistes de l’Isère appelle à une inflexion de la politique économique du gouvernement et la direction nationale du MJS va encore plus loin : « la politique menée ne correspond pas à ce pourquoi nous avons été élus » !
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