André Vallini ne change pas

Publié le 3 octobre 2014

echangeurUn de nos fidèles lecteurs a assisté le 26 septembre, à l’inauguration du demi-échangeur autoroutier de Mauverney à La Buisse (38). Voici des extraits de son courrier :

« On se rappelle que le premier projet d’échangeur avait été combattu par les associations  écologistes (FRAPNA, ADTC,CEVC, Pic vert,C2ATR ) qui refusaient un projet d’échangeur complet dispendieux et destructeur d’espaces naturels et agricoles. Elles ont obtenu que seul un demi échangeur complétant celui existant soit réalisé ce qui a économisé des hectares de terrain et plus de 6 millions d’euros. Lors de l’inauguration les associations ont distribué une lettre ouverte adressée à Ségolène Royal, ministre chargée des transports, pour lui demander de faire pression sur AREA pour que cette société, qui a fait au moins 2 millions d’euros d’économie en acceptant de suivre les propositions des associations, participe financièrement à l’aménagement du pont très étroit qui passe par dessus l’autoroute pour que les piétons et les vélos puissent le franchir sans danger.

Michèle Bonneton députée écologiste a eu le mérite de souligner l’action positive des associations et a rappelé l’importance des mesures compensatoires réalisées pour recréer des zones humides et restaurer le corridor biologique.

Alain Cottalorda président du Conseil général a regretté, comme André Vallini, le coût de ces mesures compensatoires et le poids des procédures administratives environnement qui bloquent la croissance. Ainsi la parole du Conseil général ne change pas et elle continue de ressembler à celle de Nicolas Sarkozy: « L’environnement ça commence à bien faire!…

André Vallini en profita pour taper fort sur les écologistes. Michèle Bonneton et surtout Eric Piolle le maire de Grenoble fut vilipendé car il s’oppose à l’élargissement de l’A480 à Grenoble le long du Drac  alors que l’AREA prendrait en charge le coût total des travaux. Gros mensonge car ce serait, en fait, les usagers qui financeraient ce chantier d’une voirie à péage. André Vallini ne change donc pas. Il reste le démarcheur des entreprises de BTP qu’il ne manque jamais de saluer en public dans ses discours. Il n’a toujours pas compris que, lorsqu’ on augmente les capacités d’une voirie on incite les automobilistes à plus circuler. On arrive alors très vite à une nouvelle saturation avec un niveau de trafic plus élevé ce qui augmente les pollutions, le bruit, les dépenses d’énergie, d’entretien. Or, Grenoble a vraiment besoin de faire l’inverse c’est à dire de baisser le niveau du transport automobile pour assurer une meilleure santé aux habitants. »

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