– L’UMP poursuit sa pétition sur la vidéosurveillance pour demander un référendum municipal. C’est une agitation purement politicienne car elle ferait mieux d’attendre le nouveau mode d’emploi de la votation citoyenne prévue dans l’engagement n° 6 de la nouvelle majorité. Cette votation sera de droit à compter de 8 000 signatures d’habitants de Grenoble. Cela suppose la mise en place d’une liste de votation et des règles du jeu pour valider les 8 000 signatures. Cela sera fait en 2015. L’UMP pourra alors recommencer sa recherche de signatures… En attendant les règles applicables pour un référendum communal, comme l’UMP le demande, sont extrêmement strictes : c’est le conseil municipal qui le décide et il n’est pas prévu que des habitants puissent le demander. Pour faire inscrire un point à l’ordre du jour d’un conseil municipal il faut une demande signée par au moins un cinquième des électeurs inscrits sur les listes électorales (plus de 16 500).
– Le PC grenoblois est comme un pyromane qui crie au feu. Il s’offusque quand la mairie met fin à des contrats temporaires qui n’ont plus lieu d’être et qui coûtent très chers aux contribuables tant les embauches avaient été accélérées la dernière année. Le PC a géré sans aucune contestation la ville de Grenoble avec le tandem Destot-Safar, il est donc responsable de la détérioration de la situation financière de la ville. Il ferait mieux de se tourner contre la politique d’austérité gouvernementale qui va asphyxier les finances de la ville et soutenir les efforts de la nouvelle municipalité qui organise la résistance.
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