Le syndicat CGT énergie de l’Isère a rendu publique le 23 octobre une analyse sur ce qui s’est passé sur l’avenir de GEG et de l’éclairage public suite à la commission d’appel d’offres qui a retenu le concurrent de GEG pour le marché de l’éclairage (CREM).
La CGT s’interroge à juste titre :
« Rappelons que c’est une première en France qu’une SEM à majorité municipale ne soit pas retenue dans un appel d’offres de cette nature. Cela ne mérite il pas quelques explications? Comment GEG à pu perdre cet appel d’offres ? Cet appel d’offres était-il vraiment nécessaire?
Qui est responsable de cette situation? »
Ce n’est pas le seul marché que GEG vient de perdre dans l’agglomération. C’est le signe d’une perte de compétitivité importante et inquiétante. Est-ce lié à une perte de compétence ? Il a déjà été noté que la ville de Grenoble a négligé depuis de très longues années le renouvellement de l’éclairage public et que la direction de GEG n’a pas fait l’expertise nécessaire, ni tiré le signal d’alarme, alors que l’on sait depuis plus de 10 ans qu’il n’y a pas assez d’investissements faits dans ce domaine. Les responsabilités de M. Destot et J. Safar sont accablantes, c’est d’ailleurs pour cela que ce dernier n’arrête pas de faire diversion en attaquant le maire actuel, espérant ainsi faire oublier son incompétence et sa désinvolture dans ce dossier.
Souhaitons que les administrateurs, la direction et les personnels de GEG analysent de manière approfondie les raisons de cette situation afin de pouvoir rebondir et permettre de maintenir un service public de qualité capable d’entrer de plein pied dans la transition énergétique nécessaire et de survivre dans un contexte de concurrence imposée.
N’oublions jamais que c’est le personnel qui fait la compétence d’un service public et qu’en général, les grands groupes privés ne sont là que pour faire du profit et accaparer les expériences professionnelles et très rarement pour apporter des innovations, contrairement à la croyance habituelle. Dans le cas de GEG, le groupe GDF-Suez n’a rien apporté de significatif qui aurait permis à cette SEM de candidater aux appels d’offres dans de bonnes conditions. On peut même se demander s’il n’a pas été un frein dans le CREM où GEG aurait pu se rapprocher d’entreprises locales innovantes dans les nouvelles technologies d’éclairage ?
Mots-clefs : conseil municipal, GEG
