Les particules fines tuent, c’est confirmé

Publié le 9 janvier 2015

invsL’institut de veille sanitaire dans son bulletin épidémiologique hebdomadaire du 6 janvier 2015, édite une nouvelle analyse sur l’impact à court terme des particules en suspension (PM10) sur la mortalité dans 17 villes françaises, 2007-2010.

La nouveauté de cette analyse consiste à utiliser des mesures plus fiables des concentrations des particules fines dans l’atmosphère grâce à une meilleure technique qui ne sous estime pas ces concentrations contrairement à l’ancienne. De plus l’étude est étendue à 17 grandes villes dont Grenoble. Elle confirme l’impact de ces particules sur la mortalité et démontre que l’été l’impact est nettement plus important.

En résumé on peut estimer à environ 0,5% l’augmentation de la mortalité à court terme (5 jours) due à une augmentation de 10 mg/m3 de la concentration des particules de diamètre inférieur à 10 µm.

« Cette étude confirme les effets à court terme des PM10 sur la mortalité, même à des concentrations conformes à la réglementation de l’Union européenne (40 µg.m-3 en moyenne annuelle) et proches des valeurs guides de l’OMS (20 µg.m-3), et souligne la nécessité d’agir pour diminuer les niveaux de particules en France. Cette action doit concerner tant les pics que les niveaux de fond. » Tout est dit.

Pour lire l’étude, suivez ce lien.

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