Comme nous l’avions indiqué la semaine dernière, un adjoint au maire se faisait rembourser par la ville des déplacements qui lui étaient déjà remboursé par la Mission locale de Grenoble dont il était le président.
Cette affaire fait d’importants remous dans les rangs de l’ancienne majorité municipale. J. Safar habituellement très prolixe pour attaquer la majorité prend un profil bas. Il ne s’agit pas d’accabler l’intéressé qui a reconnu une partie de ces doubles remboursements et les a, sur demande du maire, remboursés. Ce sera à la justice de dire le droit dans cette affaire et d’en tirer les conséquences.
La panique fait que le PS organise un cordon sanitaire pour essayer de faire croire qu’il s’agit d’une dérive purement personnelle, en décidant la « suspension de l’adhésion au PS » de l’intéressé.
Comment se fait-il que l’adjoint aux finances (J. Safar), le maire et le Directeur Général des Services de l’époque aient laissé faire une telle anomalie. La ville n’avait pas à rembourser des déplacements pour la Mission Locale alors qu’il apparait maintenant qu’il n’y avait pas de convention autorisant cela. La ville versait une importante subvention de fonctionnement à la Mission Locale (450 000 €), ce qui est normal puisque cette association a pour mission l’aide aux jeunes pour accéder à l’emploi. Donc la Mission Locale devait payer les frais de déplacement de son président, mais pas la ville.
Si ce type d’anomalie s’est développé, c’est que les contrôles avaient disparu, et que les services en charges du contrôle des satellites municipaux et des frais de mission n’ont pas reçu le feu vert pour effectuer les contrôles indispensables, alors qu’ils y étaient prêts.
La nouvelle majorité a bien raison d’essayer de faire la clarté sur tout cela, ce qui demande du temps, mais permet de reconstruire sur des bases saines.
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