A l’initiative du collectif d’habitants du quartier Mistral (CoHaMis), le 27 février la marche a été un succès. Les demandes des manifestants étaient sur plusieurs axes :
- Améliorer leur cadre de vie (Hygiène, Propreté),
- Être écouté & respecté (Bailleurs sociaux, médias)
- Retour des commerces de proximité
- L’avenir de nos enfants (Décrochage scolaire etc.).
Voici le compte rendu de cette manifestation par le collectif animé par M. Karim KADRI.
« MISTRALIEN & FIERS DE L’ÊTRE
100, ils étaient 100 personnes, mères, pères enfants, jeunes, adultes et personnes âgées toutes classes confondues qui se sont mobilisées, le vendredi 27 février 2015, malgré une pluie glaciale pour une marche citoyenne organisée par le collectif d’habitants du quartier Mistral, pour revendiquer leur appartenance au quartier, sous le thème :
JE SUIS MISTRAL.
Une revendication tout à fait légitime pour ce quartier isolé de part sa position géographique d’une part, et d’autre part de la stigmatisation que les politiques, les médias et le reste de la population grenobloise véhiculent.
Une déviation symbolique d’une heure trente minutes, est installée pour obliger les automobilistes à traverser le quartier pour prouver au reste du monde que Mistral est chaud peut être, chaleureux certainement.
Les médias régionaux et nationaux ont couvert cet événement. Les politiques, élus de la majorité municipale et de l’opposition sont venus pour soutenir cette marche. (et aussi pour les prochaines élections départementales).
Un nombre important parmi les habitants qui depuis longtemps ont opté pour l’attitude « vivons heureux vivons cachés », ont suivi la manifestation de leurs fenêtres et balcons. Qu’ils sachent qu’ils ne seront jamais esseulés,
Le CoHaMis, maître d’œuvre de cette initiative est là, pour les représenter dignement en défendant leurs intérêts matériels et moraux.
Le service d’ordre a été assuré par les membres organisateurs, grâce à leur connaissance du terrain ; ceux-ci se sont montré à la hauteur en réglant, la circulation et contenant les jeunes contre tout débordement.
Bien sûr la police nationale était présente, mais elle n’avait pas à intervenir, puisque nous étions maîtres de la situation au point où nous avons reçu de la part des représentants de la préfecture les remerciements d’usage pour notre engagement pour le quartier.
La marche s’est déroulée dans une atmosphère bon enfant. La prise de conscience civique de nos animateurs a permis son déroulement harmonieux.
Les participants et les invités ont partagé avec nous le verre de l’amitié, preuve que Mistral est un quartier hospitalier. »
Mots-clefs : Mobilisations, Urbanisme
