Depuis de longues années le Palais des Sports de Grenoble était entre les mains d’une association soumise à l’ancien directeur qui menait une politique toute personnelle et la mairie de Grenoble s’interrogeait de temps en temps, pour trouver une solution pérenne pour sa gestion et limiter le gouffre financier : le coût pour la ville, notamment par une subvention à l’association, était d’environ 1,5 M€ annuel. Les municipalités précédentes, par manque de volonté politique, n’ont jamais pris le taureau par les cornes pour enfin redonner à cet équipement issu des jeux olympiques de 1968 le rôle qui devait lui revenir.
La nouvelle équipe a enfin décidé de reprendre la gestion de cet équipement en dénonçant dans les temps – il fallait faire très vite, car elle arrivait à son terme fin 2014 – la convention de gestion donnée à cette association « Palais des Sports Grenoble Isère » dont l’ancienne 1ère adjointe de M. Destot était présidente, mais sans réel pouvoir qui était entre les mains d’un tout puissant directeur.
La présidente de l’association vient maintenant se plaindre que c’est de la faute de la mairie si elle est obligée de déclarer l’association en cessation de paiement suite au coût des licenciements des 7 salariés qui se monte à 500 000 €. Elle explique (DL du 28/02) : « Si la municipalité avait repris le personnel nous étions en capacité de dégager une marge de 400 000 € qui serait revenus à la Ville de Grenoble, car cela faisait partie de notre convention. ». Elle a une drôle de façon de faire ses comptes. Les coûts de personnels dépassaient les 800 000 € par an, ce qui est confortable pour seulement 7 personnes. Si la ville avait repris le personnel comme elle l’indique, tout continuait comme avant et les économies voulues par la nouvelle gestion auraient disparues et ce n’étaient pas les 400 000 € qui auraient changé quoi que ce soit. A certains moments il faut savoir dire stop à l’utilisation déraisonnable de l’argent public, qui a été trop souvent la réalité des choses à Grenoble dans le passé.
Maintenant le Palais des Sports démarre une nouvelle vie et dès samedi 28 février il a été ouvert aux cyclistes sur piste à qui l’ancien directeur de l’association refusait de s’entrainer l’hiver à Grenoble alors que le Palais des Sports était vide. Ce fut un grand succès et il est maintenant à l’étude que cette ouverture soit renouvelée pour les hivers prochains. D’autres manifestations sportives et culturelles sont déjà prévues dont la venue des « Harlem Globetrotters » en avril.
La nouvelle majorité est bien partie pour démontrer que pour moins cher on peut faire beaucoup mieux.
