L’impact des particules ultra fines sur la santé, suite

Publié le 10 avril 2015

pollution-cuvetteDans l’avis de l’autorité environnementale sur l’impact du CPER (contrat de plan état-région), il est indiqué que des études ont été menées dans la Région sur l’impact des particules ultra fines sur la santé (particules de diamètre inférieur à 0,1 micromètre) : les impacts sanitaires de la pollution atmosphérique urbaine ont été rendus publics en 2014 sur 3 zones de la région (agglomérations de Saint-Étienne, Valence et Annecy) avec des données d’impact sanitaire à court terme et à long terme sur la population, en lien avec des scenarii de réduction des concentrations en ozone, PM 2,5 et PM10.

Pour en savoir plus sur ces études, cliquez ici.

L’agglomération de Saint Etienne est proche de celle de Grenoble au niveau démographique. Voici les résultats de l’étude : si on diminuait la pollution en PM2,5 au niveau des valeurs guides de l’OMS il y aurait à court terme annuellement 10 décès et 43 hospitalisations de moins ; et à long terme 200 décès évités chaque année pour les personnes de plus de 30 ans, avec un allongement de l’espérance de vie de 8 mois à l’âge de 30 ans. Si on diminuait de seulement 5 microgrammes/m3 le taux moyen de PM2,5 il y aurait annuellement 110 décès en moins. L’enjeu est donc d’importance.

Vu les niveaux moyens de pollution à St Etienne qui sont un peu moins mauvais qu’à Grenoble, on peut estimer que les conséquences de cette pollution seraient plus importantes dans le périmètre de la Métro.

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