Politique politicienne

Publié le 26 juin 2015

Ceremonie– Le groupe des élus de droite à la Métro, dont Matthieu Chamussy ont demandé la démission des membres du conseil d’administration de la SEM PFI suite au rapport de la Chambre Régionale des Comptes (CRC : voir article à ce sujet) au motif qu’ils n’ont pas assuré leur contrôle sur les activités de cette SEM. Or ce conseil d’administration a été élu en 2014 et la CRC a rendu son rapport sur la période 2008-2012. De plus le Conseil de Métro n’a pas non plus assuré sa fonction de contrôle en tant que délégataire comme actionnaire majoritaire de cette SEM. Curieusement Matthieu Chamussy n’a pas demandé à ce que les élus du conseil de Métro démissionnent ! Et de rajouter qu’il ne fallait surtout pas faire une affaire politique de ce dossier. Raté ! Voila encore une belle démonstration d’une attitude politicienne.

– M. Destot lors de l’assemblée annuelle du CRIF a reçu un prix et dans son discours, il a remercié certains de ses adjoints pour leur aide durant ses mandats de maire. Juste deux détails d’importance, il a remercié un adjoint qui s’est fait rembourser plusieurs fois ses frais de déplacements et un autre qu’il avait éliminé de sa liste en 2008 car il était en désaccord avec la stratégie d’ouverture à droite de 2008. Il y a parfois des remerciements de trop.

– Le syndicat CGT des territoriaux de la ville de Grenoble et du CCAS a diffusé un tract présentant ses revendications en ce qui concerne des créations d’emplois et les rémunérations des personnels de la mairie et reprochant à la mairie de ne pas y répondre. Mais à aucun moment il n’évoque la politique d’austérité du gouvernement, comme si les baisses brutales des recettes de la ville n’avaient aucune influence sur ses dépenses. Pour être cohérent, il aurait dû demander aux élus d’augmenter les impôts locaux pour payer leurs demandes ou bien proposer leur aide pour réduire l’absentéisme du personnel qui coûte plus de 10 M€ par an au budget de la ville soit l’équivalent d’environ 250 emplois à temps plein ! Pour être crédible, le syndicat devrait aller manifester auprès des parlementaires de Grenoble pour leur demander de rétablir des dotations suffisantes à la commune pour qu’elle puisse faire face à ses dépenses.

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