COP21 : la nouvelle convention des maires

Publié le 30 octobre 2015

Conventions-des-MairesDe multiples initiatives se font jour pour que la COP21 soit un succès. De nombreuses collectivités locales se sont réunies le 15 octobre à Bruxelles, en présence de la Commission européenne, pour le lancement officiel d’une nouvelle « Convention des Maires ». Dans sa première version de 2008, la convention poursuivait l’objectif d’une réduction d’au moins 20 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) sur le territoire de ses signataires avant 2020. La nouvelle convention se montre plus ambitieuse puisque les maires, présidents d’agglomération et présidents de métropole signataires s’engageront sur une diminution d’au moins 40 % de ces mêmes émissions d’ici à 2030. Sur les 83 signataires français de l’actuelle convention – pour un total de 6 500 à l’échelle européenne, il y a Grenoble et la Métro.

« Nous, Maires signataires de la présente Convention, partageons la vision d’un avenir durable, quelle que soit la taille de notre municipalité ou son emplacement sur la carte du monde. C’est cette vision commune qui guide les actions que nous entreprenons pour relever des défis interdépendants : l’atténuation du changement climatique et l’adaptation à ses effets, et l’énergie durable. Nous sommes prêts, ensemble, à prendre des mesures concrètes et de long terme pour offrir aux générations actuelles et futures un environnement stable sur les plans environnemental, social et économique. Il est de notre responsabilité collective de construire des territoires plus durables, plus attractifs, plus vivables, plus résilients et plus économes en énergie.

NOUS, MAIRES, RECONNAISSONS QUE : Le changement climatique est déjà à l’œuvre et constitue l’un des plus grands défis mondiaux de notre temps. Il requiert une action immédiate et une coopération entre les autorités locales, régionales et nationales du monde entier ; Les autorités locales et régionales sont des acteurs essentiels de la transition énergétique et de la lutte contre le changement climatique en tant que niveau décisionnel le plus proche des citoyens. Ils partagent la responsabilité de l’action climatique avec les échelons régional et national et sont prêts à agir quels que soient les engagements pris par les autres parties ; Partout et dans toutes les situations socio-économiques, les autorités locales et régionales sont en première ligne pour réduire la vulnérabilité de leur territoire aux divers impacts du changement climatique. Bien que des efforts de réduction des émissions soient déjà en cours, l’adaptation reste donc un complément nécessaire et indispensable à l’atténuation ; L’atténuation et l’adaptation peuvent offrir de multiples avantages pour l’environnement, la société et l’économie. Si elles sont menées de pair, ces deux politiques ouvrent de nouvelles opportunités pour promouvoir un développement local durable, notamment la possibilité de bâtir des communautés et des infrastructures plus inclusives, résilientes et économes en énergie ; d’améliorer la qualité de vie ; de stimuler les investissements et l’innovation ; de stimuler l’économie locale et créer des emplois ; de renforcer l’engagement et la coopération des parties prenantes. Les solutions locales aux défis énergétiques et climatiques contribuent à fournir une énergie sûre, durable, compétitive et abordable à chaque citoyen. Elles concourent donc à réduire la dépendance énergétique et à protéger les consommateurs vulnérables… »

Le texte de la convention est déchargeable ici.

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