Il y a quelque chose de bizarre à Grenoble. Les oppositions crient que la majorité est en train de détruire l’attractivité de la ville et au même moment les prix saluant cette attractivité tombent démentant ces déclarations pessimistes. Décidément une partie de la classe politique, n’arrive même plus à regarder les réalités en face : elles nient la réalité financière catastrophique de la ville, elles nient la réalité des économies très importantes faites par la gestion directe du Palais des Sports, elles enfourchent l’opération de contestation purement politicienne de certains commerçants du centre-ville… Elles sont prêtes à tout faire pour dénigrer la ville (le « Grenoble bashing »), mais ces dénigrements systématiques vont commencer à lasser les habitants qui ne s’intéressent pas à ces querelles politiciennes.
A noter deux classements positifs pour l’attractivité de la ville :
- L’association des Villes Internet a remis à la Ville de Grenoble le Label Ville Internet 5@ avec pour la première année, la « Mention Démocratie » pour avoir offert aux Grenoblois la possibilité de contribuer à l’agenda de la Ville de Grenoble.
- Chaque année le Financial Times classe les villes européennes en fonction de leur attractivité vis-à-vis des investisseurs étrangers. Grenoble se classe en 3ème place pour les villes de 100 000 à 350 000 habitants. Le maire déclare : « Nous vivons en effet à une époque où la meilleure attractivité, la plus robuste, celle qui dure dans le temps, découle de la qualité de vie offerte chaque jour aux habitants. Pour qu’un investisseur international s’installe dans une ville (et pour qu’il y reste !), il est essentiel de construire de nouvelles écoles, de soutenir le commerce de ville, d’étendre les horaires d’ouverture des services communaux ou bien de développer en continu l’éco-mobilité. »
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