– A propos de la mise en place d’une tarification sociale de certaines activités périscolaires, voilà Paul Bron qui déclare : « Or cette taxation honteuse des familles revient à augmenter les impôts des familles ». Il est très bien placé pour en parler, lui qui a accepté sans sourciller, d’augmenter de 9 % les taux des impôts pour tous les Grenoblois en 2009 alors que les finances de la ville se portaient bien. Les impôts sont très injustes, il vaut mieux mettre en place des tarifications sociales en fonction des revenus que d’augmenter les impôts, c’est ça le bouclier social. Mais où sont les propositions alternatives des oppositions ? C’est le grand vide.
– Le Président du département de l’Isère se dit « atterré » par la position de Grenoble sur l’A480. « Pendant quinze ans, on se demande comment financer, là, le privé y va, on a l’argent… et puis, non, on discute encore. ». L’enfumage est de quel côté ? Rappelons que l’argent privé de l’AREA est lié au contrat de concession et que ce contrat ne prévoit pas de financer l’opération du Rondeau qui est la seule qui permette d’améliorer durablement la circulation sur l’A480, mais seulement d’élargir l’autoroute au gabarit autoroutier. Donc les recours du maire de Grenoble, du SMTC et d’habitants contre le décret approuvant cette concession sont les bienvenus pour arrêter une opération inutile qui va aggraver la situation. Si le département veut récupérer de l’argent du privé qu’il appuie les recours au lieu de faire croire que le projet approuvé par le décret est bon pour les habitants.
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