Enfin, une bonne décision du département de l’Isère

Publié le 27 octobre 2017

On est plutôt habitué à subir très négativement la politique de la majorité de droite du département, alors quand elle prend une bonne décision sur un aménagement qui était délaissé depuis de longues années on ne peut que s’en réjouir.

Le 13 octobre le vice-président en charge des routes annonce que le département va enfin réaménager la route départementale 1075 qui relie le col du Fau à Lus-la-Croix-Haute pour un coût d’environ 56 M€, en expliquant qu’il n’y aura pas de financement pour l’autoroute A 51. Effectivement ces aménagements absolument nécessaires ont toujours été repoussés au motif qu’il y aura l’autoroute A 51 qui permettra de rejoindre rapidement la vallée de la Durance et donc qu’il était inutile d’investir sur la RD 1075.

Dans un communiqué, Guillaume Gontard, sénateur de l’Isère, les élus départementaux des groupes « Rassemblement des Citoyens – Solidarité et Ecologie » et « Communistes, Gauche unie et Solidaire » ont demandé que « pour éviter toute ambiguïté et accélérer l’engagement financier de l’Etat, le Département de l’Isère doit, sans attendre, demander officiellement le retrait du projet de prolongement de l’A51 du Schéma National des Infrastructures de Transport (SNIT). » Ce que n’a pas fait le département.

Ils sont aussi intervenus sur l’avenir de la ligne SNCF Grenoble -Gap qui est menacée :

« Par ailleurs, dans une approche complémentaire et multimodale, le Département doit s’opposer à la suppression du point de croisement en gare de Lus-la-Croix-Haute, envisagée par la SNCF et qui dégraderait fortement le service et mettrait en danger la viabilité de la ligne Grenoble – Gap. Les enjeux de mobilité du Sud-Isère ne peuvent se résumer à un aménagement routier. Il est du devoir du Département de défendre un service de qualité pour tous, automobilistes et usagers du train. Abandonner aujourd’hui cette ligne ferroviaire reviendrait à condamner le développement de nos territoires de montagne investis dans une démarche de transition énergétique et contribuerait à renforcer la fracture territoriale entre les espaces ruraux et métropolitains. Dans ce contexte, les investissements nécessaires pour le maintien de la ligne doivent être engagés afin d’assurer une modernisation rapide des systèmes d’exploitation les plus vétustes pour atteindre une régularité de circulation et une capacité de transport en adéquation avec les attentes des usagers. »

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