Une étude sur les emplois permanents dans les lieux de musiques actuelles

Publié le 21 septembre 2018

La FEDELIMA (Fédération des lieux de musiques actuelles), le RIF 2 (Réseau des musiques actuelles en Île ­de ­France ) et Opale (Centre de Ressources Culture pour les Dispositifs Locaux d’Accompagnement) viennent d’éditer une étude originale sur les emplois permanents dans les lieux de musiques actuelles, ce qui n’avait jamais été fait à cette échelle. Les trois structures ont utilisé le « rapport de branche » qui est un document produit annuellement faisant état des rémunérations sur un secteur donné.

« Pourquoi une enquête sur l’emploi permanent dans les musiques actuelles ?

Bien que la FEDELIMA et le RIF via leurs différents travaux d’observation organisent des campagnes de recueil d’informations, et/ou de mises à jour d’indicateurs auprès de leurs structures membres, ces deux organisations ne disposent que d’informations portant sur les personnes morales composant leurs réseaux, mais pas sur les individus physiques salariés de ces mêmes structures/membres. Cette enquête vise donc à combler ce manque d’informations sur l’emploi des permanents des structures musiques actuelles. La connaissance des structures reste bien différente de celle des individus qui y travaillent. Pour exemple, la FEDELIMA rassemble 144 structures dans lesquelles travaillent plus de 1 200 salariés permanents.

Le dernier travail équivalent mené sur ce sujet, par la Fédurok 6, remonte à 2003 7. Ceci explique la nécessité d’actualiser les informations recueillies il y a plus d’une dizaine d’années maintenant. Il s’agit par ce travail d’avoir une meilleure lecture de la composition de l’emploi salarié permanent dans les structures, que ce soit en termes de nombre de permanents dans les équipes, de répartition par genre, par niveaux de salaires, par grandes familles de métiers…

Ce travail d’enquête, mené sur deux années, a ainsi permis de recueillir auprès de 140 structures et plus de 1000 salariés permanents des informations inédites sur l’âge, le genre, les familles de métiers, les niveaux de salaires et les profils des équipes des lieux. Ces données ont pu, pour la première fois, être croisées et analysées en fonction du type, du budget et de l’ancrage territorial des structures. Cette étude doit être appréhendée comme un marqueur de la professionnalisation du secteur des musiques actuelles, dont la structuration a commencé à s’opérer au début des années 1990. Elle constitue en ce sens une photographie de l’état de l’emploi permanent au sein des lieux de musiques actuelles à un temps T, apportant des éléments de connaissance qui demanderont certainement à être actualisés dans quelques années pour être comparés afin d’en analyser les tendances et évolutions. »

Pour lire l’étude complète, cliquez ici.

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