Politique politicienne

Publié le 19 octobre 2018

Voilà un bel exemple d’hommage du vice à la vertu : le pire maire que Grenoble ait connu, qui a pratiqué la corruption à grande échelle durant son mandat (1983-1995) et qui veut revenir aux affaires, juge négativement le maire actuel. Evidemment qu’il ne peut pas apprécier la nouvelle politique grenobloise puisqu’elle est à l’antithèse de ses pratiques clientélistes et corruptives. Il essaye de démontrer que la situation financière de la ville qu’il a laissée en 1995 n’était pas si mauvaise en expliquant que M. Destot a mis 13 ans à augmenter les impôts, il n’y avait donc pas péril en la demeure ; sauf que le corrompu avait tellement gaspillé d’argent en fonctionnement qu’il n’a pas été très difficile de restructurer le fonctionnement de la ville pour trouver des économies à faire ; mais il aura fallu tout de même 4 ans pour retrouver une épargne nette positive en 1999, alors qu’elle était négative de 15 M€ en 1995 (record historique en négatif). Rappel, la ville paye depuis 1992, chaque année, 15 M€ de trop pour rembourser l’augmentation de la dette de M. Carignon entre 1983 et 1992.


Encore un cheval de retour pour les municipales à Grenoble. M. de Longevialle, ancien adjoint de M. Destot à l’immobilier et spécialiste des coups tordus (signature en catastrophe de permis de construire après l’élection municipale, juste avant la mise en place de la nouvelle équipe et spécialiste des faux courriels) démarre sa campagne électorale. Comme tous les autres il promet des lendemains qui chantent : augmenter les subventions aux associations, améliorer la sécurité par de nombreuses caméras de vidéosurveillance, amélioration de la propreté urbaine… Visiblement il n’est pas au courant que la loi impose une limitation drastique des dépenses de fonctionnement de la commune. Comment va-t-il faire pour financer tout cela. Par augmenter les impôts et par la destruction d’autres services publics… Demain on rase gratis, c’est fini !

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