La politique gouvernementale accentue la pauvreté

Publié le 1 novembre 2019

D’un coté il y a de beaux discours du délégué interministériel O. Noblecourt et de l’autre les actes précis du gouvernement qui vont accentuer la pauvreté.

Le ministre de l’éducation a décidé de réduire de moitié les fonds sociaux prévus pour les familles pauvres. La justification est que ces crédits ne sont pas entièrement dépensés ! Mais ceci provient du fait que de nombreux parents ignorent cette existence. Quand l’administration ne se mobilise pas au maximum sur ces accès aux droits, de nombreux ménages passent à côté d’aides pourtant indispensables en particulier pour payer la cantine.Autre acte inacceptable, ce que le gouvernement fait aux chômeurs : La réforme des règles de l’assurance-chômage, d’une ampleur inégalée, commencera à entrer en vigueur le 1er novembre, avant de fonctionner à plein à partir du printemps. « On va passer d’un système d’indemnisation chômage à un système d’accroissement de la pauvreté », dénonce la CFDT. Simulations à l’appui, Mediapart en détaille les conséquences catastrophiques pour les chômeurs :l

« Le prix à payer pour les demandeurs d’emploi, et en particulier les plus précaires d’entre eux, sera colossal : les nouvelles règles permettront d’économiser plus d’un milliard d’euros dès 2020, puis 2,2 milliards en 2021 et 2,5 milliards en 2022. Une somme nettement plus élevée que ce qu’avait laissé entendre en 2018 le gouvernement, qui comptait sur 1,3 milliard d’économies annuelles en moyenne.

« Une tuerie », a résumé le dirigeant de la CFDT Laurent Berger, pourtant habitué à mesurer ses critiques envers l’exécutif. « On va passer d’un système d’indemnisation chômage à un système d’accroissement de la pauvreté », insiste-t-il. »

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