Propositions pour une politique culturelle à Grenoble

Publié le 14 février 2020

Le « Forum des lucioles » fait des propositions pour une politique culturelle à Grenoble.

Rappel de la démarche du Forum des Lucioles qui propose de :

  • « construire avec des citoyens (acteurs artistiques, acteurs culturels, militants de l’éducation populaire, élus et personnes) des perspectives communes pour examiner les conditions des pratiques artistiques et culturelles en échappant aux considérations sur “l’excellence”, “l’élitaire” ou “l’élitisme”, “le populaire”, dépourvues de critères d’évaluation partagée.
  • créer un cadre de discussion et construire les outils pour transformer les pratiques et les rendre visibles.
  • regrouper des textes, des expériences, des documents, des points de vue et des informations pour contribuer à la réflexion sur le rôle et la responsabilité des pouvoirs publics.

L’intention est de contribuer, en liaison avec d’autres démarches, à la co-construction d’une politique culturelle de la métropole grenobloise. »

Voici le préambule de la contribution du forum des lucioles qui enrichi le débat démocratique durant la campagne des élections municipales et métropolitaine :

« Le projet culturel de la ville est un projet politique qui s’inscrit dans l’histoire et la mémoire de Grenoble et des grenoblois. Il se développe par les actions et les paroles des hommes et des femmes qui exercent ainsi leur citoyenneté. La responsabilité de l’action des pouvoirs publics résulte de la part essentielle que tiennent la sensibilité et l’imaginaire dans l’épanouissement de la personnalité et dans la construction d’un sens partagé, d’un sens commun.

Notre conception de la culture est celle de la Déclaration de Fribourg relative aux « Droits culturels » Elle recouvre « les valeurs, les croyances, les langages, les savoirs et les arts et tradition, institutions et modes de vie par lesquelles une personne ou un groupe exprime son humanité et les significations qu’il donne à son existence et son développement ». Dans une société fragmentée, dans laquelle les fractures s’élargissent, la culture, en particulier à travers les pratiques artistiques, est un moyen de se relier aux autres, d’être acteur de sa vie et de faire lien. 

C’est à l’heure où la société est de plus en plus traversée par des forces malignes et destructrices, par de grandes inégalités sociales et culturelles, par une plus grande rareté des moyens attribués à la culture, qu’il faut développer dans les territoires, au plus près des citoyens.nes, une politique de droits culturels qui permette de « faire humanité ensemble ».

L’enjeu du prochain mandat est de contribuer à construire cette politique de la relation, qui refuse de segmenter les secteurs de la vie publique. La question culturelle est transversale aux politiques publiques. Nous avons besoin de plus d’horizontalité et de moins de verticalité. Les élus, les services, les acteurs sociaux, culturels et d’éducation populaire, les artistes, les citoyens doivent inventer ces lieux pour débattre, pour mieux faire ensemble. »  Pour lire la contribution cliquer ici.

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