Progressivement au cours des années, le pic des naissances se décale de l’hiver en été

Publié le 9 octobre 2020

Le nombre de naissances baisse chaque année depuis cinq ans, mais à un rythme qui ralentit au fil des années. Alors que la baisse était de 2,4 % en 2015, elle est passée à 1,9 % en 2016 puis 1,8 % en 2017, 1,4 % en 2018 et 0,7 % en 2019. Entre 2000 et 2015, le nombre de naissances est resté supérieur à 790 000 chaque année, avec un pic en 2010 à 832 800 naissances. Depuis la Seconde Guerre mondiale, le nombre de naissances en France métropolitaine n’avait jamais été aussi bas que deux années : en 1993 et 1994.

Mais il n’y a pas que le nombre de naissances qui baisse, l’INSEE publie une étude intitulée « En un siècle, le pic des naissances s’est décalé de l’hiver à l’été et s’est atténué »

En voici le résumé :

« En 2019, 753 000 bébés sont nés en France. Juillet est, comme chaque année depuis 2013, le mois où il y a le plus de naissances. Il n’en a pas toujours été ainsi.

En un siècle, la saisonnalité des naissances s’est quasiment inversée. Des années 1850 jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, les naissances étaient les plus nombreuses entre février et avril. Le pic annuel s’est décalé au printemps pendant le baby-boom, puis, depuis les années 1990, au début de l’été. Il s’est également atténué.

A contrario, jusqu’à la fin du baby-boom, un creux des naissances avait lieu à l’automne. Il commence à s’estomper dans les années 1980. Il se décale également vers l’hiver. En 2019, il est davantage marqué en mars et avril.

La répartition des naissances selon les jours de la semaine s’est aussi modifiée. Entre la fin des années 1960 et les années 1990, avec leur médicalisation, de moins en moins d’accouchements ont eu lieu le week-end. Depuis 1997, la part des naissances le week-end repart à la hausse, mais les samedis et dimanches restent les jours où il naît le moins d’enfants. »

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