2021 sera-t-elle une bonne année ? Rien n’est moins sûr.
La pandémie mondiale n’est pas près d’être jugulée malgré l’arrivée des vaccins. Soyons optimistes, à supposer que les mutations du virus ne lui permettent pas de contourner les vaccins, il faudra de très longs mois et même l’année pour que l’immunité collective au niveau national et mondial soit atteinte, si tout se passe bien.
Le gouvernement est lourdement coupable dans le démarrage désastreux de la vaccination. Il est pourtant impératif de bloquer le plus vite possible cette épidémie car ses dégâts sont considérables notamment concernant la crise sociale qui frappe de plus en plus de monde et qui fait plonger dans la pauvreté et la précarité, de nombreux jeunes, des petits entrepreneurs qui font faillite, les intermittents du spectacle… et ceux qui perdent leurs emplois et/ou qui n’en retrouvent pas.
N’oublions pas que le dérèglement climatique est en route de plus en plus rapide, notamment dans les Alpes, et les politiques publiques ne sont pas au niveau. La Convention citoyenne sur le climat avait fait ses 149 propositions qui représentaient un minimum faisable à mettre rapidement en route pour entrer de plein pied dans les transitions nécessaires. Là aussi le gouvernement et le parlement ne sont pas à la hauteur des enjeux en ne prenant en compte qu’une minorité des propositions de la Convention et en fabriquant un plan de relance qui ne prépare pas l’avenir.
Reste les politiques publiques locales qui ont été en première ligne pour assurer les services publics de proximité indispensables pour affronter la crise sanitaire avec l’aide de nombreux bénévoles dans des associations. Dans l’agglomération et à Grenoble, les difficultés financières qui atteignent les budgets des collectivités locales, à cause de la crise sanitaire, vont freiner les réalisations pourtant indispensables aux transitions écologique et sociale, car le gouvernement et sa majorité n’entendent pas compenser les lourdes pertes imposées aux collectivités dues à la gestion de l’épidémie.
Malgré ces grandes difficultés, restons un peu optimistes sur l’avenir puisque l’on connait quels sont les obstacles à franchir et conservons nos valeurs fondamentales qui guident nos actions : faire vivre la démocratie malgré la crise sanitaire, priorité au social vu l’ampleur des dégâts qui se préparent et privilégions partout et toujours les solutions écologiques qui sont bonnes pour aujourd’hui, pour demain et pour toutes et tous.
