Histoire des finances de la ville de Grenoble

Publié le 8 janvier 2021

Qui a été le maire de Grenoble le plus incompétent pour gérer les finances de la ville durant ces cinquante dernières années, celui qui a balancé l’argent par les fenêtres sans compter, celui qui a surendetté Grenoble. Vous avez deviné c’est A. Carignon qui aurait voulu revenir aux affaires et qui n’arrête pas de donner des leçons aux autres au Conseil municipal et à la métropole, « comme un disque rayé » lui a répondu le président de la Métro.

Cet ancien maire, corrompu, a réussi l’exploit d’augmenter les dépenses de fonctionnement, la pression fiscale, la dette de la ville, détruire 600 emplois d’agents municipaux, et oublier d’entretenir le patrimoine municipal, ce qui a mis les finances de la ville dans une situation très difficile. Après lui le déluge.

Entre 1983 et 1995, c’était le bon temps pour les copains, les coquins et les grands groupes privés, mais pour les Grenoblois celui de vaches maigres.

Il a toujours essayé de justifier l’augmentation de la dette par un effort d’investissement très important, ce qui faux. L’augmentation de la dette s’est faite par la destruction de l’épargne ce qui a obligé de financer les investissements par essentiellement des emprunts. En moins de 10 ans il a creusé la dette de plus de 150 M€, l’augmentation des investissements n’est responsable que d’à peine 50 M€ d’augmentation de la dette

Les experts financiers des collectivités locales estiment que dès qu’une épargne brute passe en dessous de 7% des recettes de fonctionnement il y a un grand danger de déséquilibre financier car on ne pourrait plus financer des dépenses de fonctionnement obligatoires notamment les amortissements.

Avec une épargne brute de 10% des recettes de fonctionnement, ce qui n’est pas beaucoup, le budget d’investissement aurait eu 113 M€ de recettes de plus durant cette période ce qui aurait diminué d’autant le recours à l’emprunt.

Chaque année depuis 1995, les grenoblois sont obligé de payer plus de 10 M€ pour maintenir la dette à peu près au niveau où le corrompu l’a laissé à ses successeurs soit 250 M€.

Sans le passage du corrompu aux affaires, la dette de la ville serait revenue au niveau de la moyenne des grandes villes entre 100 000 et 300 000 habitants et le patrimoine de la ville aurait pu être mieux entretenu ainsi que les espaces publics…

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