Politique politicienne

Publié le 9 avril 2021
fou

Un quotidien régional du 8 avril publie un article mettant en cause la Ville de Grenoble qui, d’après certains citoyens mal informés dont un ancien conseiller municipal d’opposition, aurait volontairement caché les dividendes (liés aux résultats sur son activité commerciale hors logement social) versés exceptionnellement par la SEM Grenoble Habitat à ses actionnaires dont la ville qui en avait bien besoin pour redresser ses finances (entre 2015 et 2018). Or chaque année sont communiqués les résultats des cinq dernières années de la SEM Grenoble-Habitat, qui permettent aux membres du conseil municipal qui les lisent de savoir les résultats distribués sur ces cinq dernières années à l’ensemble des actionnaires de la SEM dont la commune. L’ensemble de ces informations sont disponibles sur le site de la commune, dans le fonds des archives municipales en ligne, et donc consultables par les administré·es. Le fonds d’archives de la Ville est très bien tenu et Grenoble et une des collectivités qui ouvre le plus ses données publiques.


A l’Université de Grenoble Alpes, les règles déontologiques devraient être appliquées par tous, mais visiblement les président et ex-présidents y échappent. Le syndicat FSU vient de rendre public un communiqué du 6 avril intitulé : « Découverte majeure à l’Université Grenoble Alpes : les règles déontologiques sont faites pour être appliquées par tous ! » Il fait référence au jugement du tribunal administratif de Grenoble du 25 février 2021 (voir notre article du 26 mars ).« Les règles sont bien faites pour être respectées par tous, y compris par les Présidents. Un mystère reste cependant entier : comment et pourquoi P. Lévy a-t-il pu être autorisé par la commission présidée par Y. Lakhnech à violer deux règles déontologiques élémentaires, comment et pourquoi tous les conseils internes à l’UGA ont-ils pu fermer les yeux sur ces violations ? Ce mystère aurait pu être éclairci par le Conseil d’Administration de l’UGA, mais dans leur grande sagesse les administrateurs ont refusé lors du CA du 11 mars dernier de se saisir du jugement. Craignaient-ils de découvrir des choses qu’il est préférable que les membres de l’UGA continuent à ignorer ? »


Le Département de l’Isère est géré par une droite qui ne cache pas ses positions rétrogrades. Lors du vote du budget 2021, les représentants macronistes de LREM ont apporté leur soutien à la majorité en votant sans aucune réserve le budget présenté par le président Barbier. Au moins les choses sont claires, le « ni gauche, ni droite » est terminé, LREM c’est à droite toute.


« Médiacités » a enquêté sur la fable villeurbannaise de Mme N. Vallaud Belkacem, tête de liste PS aux élections régionales. Cette ancienne ministre vient d’être parachuté et pour faire croire qu’elle a sa vie à Villeurbanne, raconte une belle mais fausse histoire. « Au club de la presse, elle annonce avoir acheté un appartement à Villeurbanne, dans le quartier Grandclément. Questionné par Mediacités sur cette adresse, l’entourage de la candidate rectifie les déclarations passées : « Najat n’était pas propriétaire de l’appartement à Grandclément. Il y a sans doute eu incompréhension ou confusion avec sa sœur qui habite dans le même secteur… Plutôt que parachutée, je la définirais comme une intermittente de la politique locale, lâche un élu de Villeurbanne. Au lieu de revendiquer un ancrage dans une commune où elle ne vit pas et où elle n’a jamais été élue, elle serait davantage fondée à jouer la carte lyonnaise où elle dispose d’un passé politique. » À moins qu’en cas de défaite face à Laurent Wauquiez, la carte villeurbannaise brandie aux régionales lui serve à préparer sa revanche, aux législatives de 2022, dans le bastion socialiste… »

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