Politique politicienne

Publié le 11 juin 2021
fou

Le PDG de Doctegestio, qui a racheté la clinique Mutualiste, perd un peu les pédales suite aux offensives des opposants à l’opération qui a vu une mutuelle vendre le GHM au mépris des règles de l’économie sociale et solidaire et des valeurs mutualistes. La Métro a décidé de préempter les bâtiments qui auraient été cédés par leur propriétaire à Icade et des usagers ont déposé un recours en justice pour attaquer la vente des activités de la Clinique à Doctegestio. Le PDG de Doctegestio a déclaré qu’il gérait le GHM comme un dictateur : « La gouvernance est verrouillée, c’est dictatorial, on ne discute pas ». Et face aux attaques, il essaye de se faire passer pour une victime en déclarant : « c’est un délit de faciès ». A Grenoble, ville compagnon de la Libération, on n’aime pas les dictateurs…


Mme la députée Chalas (de droite macroniste), qui a la responsabilité de faire les lois, déclare que le règlement des piscines municipales dépend du pouvoir de police du maire et en aucun cas de règles législatives ou règlementaires. Elle a vraiment besoin de réviser ses fondamentaux car elle raconte n’importe quoi : le règlement n’est pas arrêté par le maire mais est délibéré par le conseil municipal ; il n’a donc rien à voir avec le pouvoir de police du maire. Il doit respecter les exigences fixées par les lois et règlement. S’il dépendait du pouvoir de police du maire, les délibérations arrêtant ce règlement seraient entachées d’illégalité car le Conseil serait incompétent pour en débattre. Et dire qu’elle est aussi conseillère municipale, heureusement seulement d’opposition : c’est moins grave.

Mots-clefs :

Le commentaires sont fermés.