Politique politicienne

Publié le 17 décembre 2021
fou

Au conseil municipal, lors du vote du budget 2022, on a eu droit à des affirmations péremptoires de certain-es élu-es de l’opposition, qui démontrent une fois de plus qu’ils ne travaillent pas les dossiers. M. H. Bouzeghoub a par exemple déclaré que la majorité avait baissé la subvention du CCAS ces dernières années de manière importante et que l’augmentation pour 2022 ne rattrapait pas cette diminution. Mais pas de chance pour lui, il ne savait pas que la diminution de la subvention correspondait au financement par le budget principal d’une partie des dépenses du CCAS. Donc il n’y a pas eu de baisse, n’en déplaise à M. Bouzeghoub. Il ne faut pas prendre ses désirs pour des réalités.


Les oppositions, qui sont incapables d’avoir une politique financière alternative, se retranchent derrière l’affirmation non étayée que le budget présenté est insincère. Mais preuve de leurs incompétences, elles sont incapables d’en apporter un début de preuve. Il faudrait qu’elles reviennent à la définition d’un budget insincère : il y a insincérité si les informations données au conseil municipal sont insuffisantes, s’il y a un budget en déséquilibre, si des dépenses obligatoires sont oubliées ou si le remboursement de l’annuité des emprunts n’est pas effectué par des ressources propres. Or les informations transmises étaient très détaillées, les sections de fonctionnement et d’investissement sont présentées en équilibre, les dépenses obligatoires sont financées. Et le fait qu’il y ait une épargne nette positive démontre qu’évidemment les emprunts sont bien remboursés par des ressources propres et non comme le fait l’Etat par de nouveaux emprunts. M. Pinel, remplaçant l’ancien maire corrompu qui était absent, affirmait que dans le budget il devait y avoir une provision pour dépenses imprévues, or la loi ne l’impose pas (article L 2322-1 du CGCT).

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