Les usagers de la ligne SNCF Grenoble-Veynes maltraités

Publié le 21 octobre 2022

Le Collectif de l’étoile ferroviaire de Veynes (CEFD) dénonce dans un communiqué la double agression commise contre les usagers de la ligne SNCF Grenoble-Veynes-Gap.

En ces temps d’urgence climatique et de crise énergétique, le CEFV dénonce une intolérable absence de concertation, de considération et de prise en compte des usagers de l’Etoile ferroviaire de Veynes par la Région Sud et la Direction TER.

La première agression s’est passée le 10 octobre à Gap lors de la réunion du comité technique des usagers du TER :

« Une réunion au climat tendu, où les préoccupations des associations sont éludées… Et au final, sur les sujets de fond, aucune avancée : l’augmentation massive des tarifs, des horaires Grenoble-Veynes sans gain de temps malgré 2 ans de fermeture et 30 millions d’euros de travaux… des TER affichés arbitrairement complets, des bus qui concurrencent le train aux mêmes horaires, toujours des tarifs moins chers en bus qu’en train sur le même trajet, le train de nuit toujours fermé à la desserte locale, des aménagements indispensables à l’accès PMR toujours pas programmés… Sur l’ensemble des sujets sur lesquels les associations tentent de faire entendre les besoins des usagers depuis plusieurs années, RIEN ne bouge. Aucune concertation, aucune écoute, aucune co-construction : seulement de l’apparat et de la com pour cacher beaucoup de vide. »

Deuxième agression :

« A peine quelques heures après ce constat pathétique, une panne magistrale vient traduire en actes édifiants ce mépris généralisé des autorités TER pour les usagers : ce mardi 11 octobre, le TER parti de Veynes à 10h32 a mis… 4h pour atteindre Gap. 4h sans eau, sans nourriture, avec interdiction de quitter le train immobilisé à quelques mètres de la route. 4h de calvaire pour 21 passagers obligés de descendre sur la voie et remonter sans marchepied, en raison d’une panne, d’une rame de secours qui met 2 heures à arriver, et au bout d’une heure de tentative, ne parvient pas à atteler et remorquer le train. Qu’une panne survienne sur un matériel qui souffre de la baisse constante des moyens de maintenance, nous en sommes hélas tristement accoutumés. Mais que la rame de secours échoue à sa mission, et que les passagers soient retenus 4h à quelques kilomètres de leur destination, en un point accessible par la route en moins d’un quart d’heure des gares sans que quiconque leur apporte à boire et à manger, les bras nous en tombent.

Mots-clefs : , ,

Le commentaires sont fermés.