Politique et industries criminelles

Publié le 19 mai 2023

Des composants électroniques de Lynred et de ST Microelectronics ont été retrouvés dans des armes russes utilisées contre l’Ukraine, notamment dans des missiles, des drones et des avions de chasse. Les composants électroniques provenant de ST sont destinés à des activités civiles, mais ils peuvent être aussi utilisés pour des applications militaires. Ceci confirme ce que nous écrivions le 18 mars 2022 à propos de livraisons d’armes par la France à la Russie. Nous réitérons notre demande que les collectivités locales, dont la Métro, arrêtent de financer ces entreprises qui participent directement ou indirectement à l’agression Russe contre l’Ukraine. Le Dauphiné Libéré a fait un article à ce sujet le 13 mai 2023, cité par l’Observatoire des armements.

Voici notre billet du 18 mars 2022 : entre 2015 et 2020, la France a livré des équipements militaires dernier cri à la Russie selon Disclose. La société Lynred qui a absorbé Sofradir basée à Veurey dans l’agglomération grenobloise, spécialiste des détecteurs infrarouges a participé à ces livraisons. Cette société présente ses matériels comme des matériels de défense, alors qu’ils sont utilisés pour repérer puis attaquer des civils en Ukraine. Cette société fait partie du conseil d’administration du pôle de compétitivité Minalogic qui touche des subventions d’argent public notamment de la Métropole.En raison de l’usage de ces armes contre des civils. Il faudrait que les collectivités, Métro, Département, Région qui participent à ces financements publics, cessent de subventionner des activités militaires russes ou d’autres pays agresseurs, notamment dans le cadre du programme Nano 2022.

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