Les missiles russes qui tuent les Ukrainiens ou détruisent leurs infrastructures atteignent leurs cibles grâce à des puces électroniques du franco-italien STMicroelectronics ou de l’américain Intel.
Source : nouveau rapport de l’ONG Partenariat international pour les droits humains (IPHR)
D’après des sources du gouvernement ukrainien, la production russe de missiles, de 512 en 2022 progresserait à 1 061 en 2023, grâce, notamment, à l’approvisionnement en puces électroniques occidentales.
Le fabricant de puces électroniques STMicroelectronics rappelle au Monde qu’il a « 200 000 clients et des milliers de partenaires dans le monde » et a renforcé depuis février 2022 des mesures comme « le filtrage des utilisateurs finaux » ou encore « le déploiement de solutions automatisées pour les contrôles des clients et des produits » sans préciser lesquels.
D’après le rapport de l’ONG IPHR, les forces russes ont utilisé plus d’un millier de « véhicules aériens sans pilote » pour cibler des infrastructures civiles en Ukraine entre septembre 2022 et mai 2023.
En ciblant ces infrastructures et des civils, ces faits « peuvent constituer des violations graves du droit humanitaire international et des crimes de guerre », pointe le rapport.
La preuve ici par les composants STMicroelectronics découverts sur les restes de drones russes en Ukraine.
Rappel : les nombres cachés de morts et blessés civils de cette guerre d’invasion russe en Ukraine serait de plusieurs dizaines de milliers, des millions de déportés, plusieurs dizaines de milliers de militaires ukrainiens morts, plusieurs dizaines de milliers de militaires russes morts, des dizaines de milliers de blessés, traumatisés et handicapés.