Le 24 septembre, comme prévu, les élections sénatoriales ont confirmé la stabilité politique du Sénat, bien à droite. Les macronistes reculent et le Rassemblement National revient avec trois élus. Une légère augmentation de la gauche et des écologistes. Pour connaitre tous les résultats aller ici.
Dans l’Isère, 3124 « grands électeurs » étaient appelés à désigner les 5 sénateurs du département de l’Isère. Il y avait 103 inscrits de plus qu’en 2017 et 188 exprimés en plus. Rappel, le vote est obligatoire, ce qui explique seulement 1% d’abstention.
Par rapport à 2017, le résultat est simple, un sénateur de droite en plus et un de gauche en moins.
Le sénateur macroniste sauve son siège avec un léger recul, il atteint 12,4% des exprimés contre 14,4 % en 2017.
La droite unie progresse de 6 points et atteint presque 40 % des votes exprimés et 250 voix de plus, elle profite des gains effectués lors des élections régionales et départementales avec trois élus : M. Savin, F. Puissat et D. Michallet.
Les responsables isérois des partis de gauche et écologistes disposés à faire liste commune en ont été empêchés par les instances nationales des différents partis. Cette stratégie à courte vue a permis aux macronistes, à 40 voix près, de conserver le siège qu’ils auraient dû logiquement perdre, d’autant que l’ajout d’une liste de socialistes dissidents a parachevé cette conduite d’échec.
L’opération montée par le président de la métropole grenobloise a échoué et laissera des traces notamment parmi les grands électeurs PS qui se sont répartis entre la liste Gontard et la liste de centre gauche. La liste de centre gauche fait un score honorable, un peu plus de 10 % (323 voix). A noter que le sénateur sortant PS (André Vallini) n’a pas appelé à voter pour la liste Gontard pourtant soutenue officiellement par son parti.
Le Rassemblement National est quasiment stable à 4,7 % des exprimés (145 voix soit 23 voix de plus qu’en 2017).
La France insoumise, qui se présentait seule avec 133 voix n’a pas une implantation locale importante, la liste fait presque le double des voix attendues, puisque son « cheptel » était seulement de 70 grands électeurs.
La liste de G. Dezempte (soutien de Zemmour) fait 117 voix.
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