Politique politicienne

Publié le 12 janvier 2024
fou

Fabien Mulyk, maire de Corps et ancien vice-président du conseil départemental était poursuivi pour fraude électorale lors des élections régionale et départementales, où il votait pour deux autres électeurs sans procuration. Lors de l’audience du tribunal judiciaire il a été requis contre lui en plus d’une amende, 5 ans d’inéligibilité. Le jugement sera rendu le 23 janvier. Les conseillers départementaux écologistes se sont indignés du soutien qui a été apporté à ce délinquant par la majorité de droite à l’assemblée départementale. C’est une très mauvaise habitude de faire des louanges aux délinquants dans ces assemblées, comme l’a fait Carignon au dernier conseil municipal, remerciant Pinel pour son action au conseil municipal. Notre démocratie représentative est parfois bien malade.


Les grandes manœuvres politiques pour l’élection municipale de 2026 à Grenoble sont enclenchées. Les oppositions municipales ne pensent qu’à cela depuis mars 2020 et le sénateur de droite Michel Savin en appelle au rassemblement des oppositions à Grenoble autour d’Alain Carignon. Comme repoussoir on ne fait pas mieux. Il n’est pas sûr que cette perspective de se retrouver dans le wagon de queue de l’ancien maire corrompu autour duquel les délinquants fleurissent enchante les autres groupes d’opposition.


Encore la démonstration que le groupe bien à droite dirigé par Carignon spécialiste des fausses informations, nage en pleines contradictions. Il n’arrête pas d’expliquer qu’il y a trop de constructions de logements à Grenoble et en même temps que la ville perd des habitants et que c’est très inquiétant : 158 240 habitants en 2020 alors qu’il y en avait 160 779 en 2014. Pourtant il n’est pas difficile de comprendre ce qui se passe. Depuis de longues années, le nombre moyen d’habitants par logement à Grenoble diminue régulièrement (voir le graphique ci-dessous) ; il était de presque 3 en 1968, il n’était plus que 1,965 en 2009 ; 1,917 en 2014 et 1,896 en 2020. La légère diminution de population notée en 2020 est uniquement due à cette diminution de l’occupation des logements. Pour maintenir une population constante à Grenoble il faut construire plus de nouveaux logements qu’actuellement (tant que le nombre de logements vides ne diminue pas). S’il y avait le même nombre moyen de personnes par logement en 2020 qu’en 2014, Grenoble aurait 160 000 habitants ou le même nombre qu’en 2009, la population serait de 164 000 habitants. Ne pas construire assez entraine une diminution automatique de population…

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