Diverses actualités

Publié le 12 avril 2024

Mars 2024, le 10e mois consécutif le plus chaud jamais enregistré. Jamais un mois de mars n’avait été aussi chaud. Le 9 avril, l’observatoire européen Copernicus a dévoilé son bulletin climatique mensuel. Les experts ont enregistré une température de l’air en surface de 14,14° C sur Terre. Autrement dit, 1,68° C au-dessus de la période préindustrielle de référence de 1850-1900. Établi en mars 2016, le précédent record pour ce mois s’élevait à 14,04° C. Mars 2024 signe aussi le dixième record mensuel consécutif. Sur les douze mois écoulés – soit d’avril 2023 à mars 2024, la température globale est la plus haute jamais observée.


Etude des flux migratoires. Une étude de l’INSEE analyse la hausse des entrées en 2022 dans un contexte de normalisation sanitaire et de guerre en Ukraine. Entre le 1er janvier 2020 et le 1er janvier 2021, la population résidant en France s’est accrue de 289 000 personnes, dont 66 000 au titre du solde naturel et 223 000 au titre du solde migratoire. En 2020, dans un contexte de crise sanitaire, le nombre d’entrées sur le territoire de personnes nées en France ou nées Françaises à l’étranger dépasse celui de leurs sorties : contrairement aux années précédentes, leur solde migratoire est positif (+63 000). Celui des personnes immigrées est de +160 000 en 2020, niveau le plus bas depuis 2011.En 2022, le nombre de personnes immigrées entrées en France pour au moins un an augmente de 21 % par rapport aux années 2018-2019. En lien avec le déclenchement de la guerre en Ukraine, la hausse est particulièrement marquée pour les personnes originaires d’autres pays européens que ceux de l’Union européenne, notamment d’Ukraine ou de Russie. La moitié des personnes immigrées entrées en France en 2022 ont entre 18 et 38 ans à leur arrivée, et un peu plus de la moitié de celles âgées d’au moins 25 ans sont diplômées de l’enseignement supérieur au début de l’année 2023.


Anticiper les effets d’un réchauffement de +4°C : quels coûts de l’adaptation ? Un rapport de l’institut I4CE a réuni des premiers éléments de chiffrage de ces coûts pour trois secteurs importants : le bâtiment, les infrastructures de transport terrestres et les productions agricoles végétale. Cette analyse permet de voir émerger de premiers ordres de grandeurs des montants en jeu pour l’ensemble des acteurs de l’économie. Attention cependant à ne pas aller trop vite dans l’interprétation de ces montants en considérant qu’ils ne feraient que rehausser le « mur d’investissements » de la transition énergétique. Des travaux sont encore nécessaires pour cibler et séquencer au mieux les investissements là où les principales vulnérabilités seront localisées. Et surtout, le débat ne fait que s’ouvrir sur la manière dont on choisira collectivement de se préparer. Déterminer les coûts de l’adaptation c’est donc d’abord se demander : quel niveau de service souhaite-t-on à tout prix conserver ? Qu’est-on prêt à transformer ? A quoi est-on prêt à renoncer ?


Pour la droite, le béton prime toujours sur les sols naturels et arables : l’hypocrisie agricole de Laurent Wauquiez. Le président de la Région Auraet Les Républicains jouent la carte de la défense de l’agriculture. « Comment prétendre défendre la souveraineté agricole en refusant de lutter contre la bétonisation ? » interrogent des conseillers régionaux écologistes. Comment prétendre défendre la souveraineté agricole en refusant de lutter contre la bétonisation des terres les plus fertiles ? Comment freiner le mitage des terres en menaçant de « sortir la région Auvergne-Rhône-Alpes du ZAN » (Zéro artificialisation nette) ? Qu’il s’agisse du doublement de la RN88 en Haute-Loire ou du soutien aux méga-plateformes logistiques, pour la droite, le béton prime toujours sur la terre.


L’épopée de l’EPR dans la presse 1995 – 2024. Un diaporama en PDF, réalisé par Gérard Magnin de Global Chance, à partir de captures d’écran de titres et chapeaux d’articles du journal Le Monde pour la plupart d’entre eux. Il contient près de 180 diapos,ordonnées, selon un ordre chronologique.En 2024, on est très loin des plans sur la comète qui se sont succédé et auront alimenté l’opinion, sans jamais entendre la moindre auto-critique de la part des responsables politiques et industriels, toujours « confiants », selon leur élément de langage favori.


Le traitement judiciaire des violences sexuelles et conjugales en France. Une étude de l’Institut des Politiques Publiques. Les données accessibles aux chercheurs montrent que le faible taux de poursuite n’est pas spécifique aux affaires de violences sexuelles et conjugales. Toutefois, ces affaires sont majoritairement classées au motif d’un manque de preuves, alors même que l’auteur est souvent connu et identifié. Dans un contexte d’augmentation du nombre d’affaires enregistrées par la justice depuis 2017, des disparités importantes émergent concernant le traitement judiciaire des violences sexuelles et conjugales. Tandis que l’on observe une plus grande sévérité de la réponse pénale pour les violences conjugales, ce n’est pas le cas pour les violences sexuelles, dont le taux de classement sans suite ne cesse d’augmenter


Le vélo, un potentiel inexploité pour améliorer la santé (et le climat) Dans le plan d’économie de 10 milliards d’euros récemment annoncé par le gouvernement, le premier poste touché est celui de l’écologie, du développement et des mobilités durables, avec 2,2 milliards d’euros de crédits de paiement annulés. La santé semble à première vue relativement épargnée, avec 70 millions d’euros d’annulations – moins de 1 % du total. Cependant, couper les financements d’État ciblant les mobilités durables contribuera également à dégrader la santé publique, en plus d’augmenter les émissions de gaz à effet de serre. Dans une étude récente, nous avons évalué les bénéfices pour la santé publique et le climat de la pratique du vélo en France.


Rapport sénatorial d’évaluation sur les émeutes de juin 2023. La commission des lois du Sénat a rendu son rapport d’évaluation sur les émeutes de juin 2023, et élaboré une liste de 25 propositions pour améliorer la réponse à ce type d’événements. Elle conclut que si la mort de Nahel Merzouk, tué par un policier à Nanterre, a bien été l’élément déclencheur de ces événements, ils ont d’autres causes profondes, et qu’en tout état de cause, dans plusieurs communes, les émeutiers étaient déjà « prêts pour un affrontement avec les forces de l’ordre, comme en témoignent les importants stocks préconstitués de mortiers d’artifices ainsi que la coordination et l’organisation qui ont pu être constatées, localement ».

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