Cette 29ème COP pour le climat se tiendra à Bakou en Azerbaïdjan, ce petit pays de moins de 10 millions d’habitant.es dirigé par une famille autocrate depuis 31 ans. Il n’y a pas de démocratie dans ce gouvernement, qui gère une nation devenue indépendante en 1991 après la chute du mur de Berlin, mais encore très liée à la CEI. Lae liberté d’expression n’y existe pas, Reporters sans Frontières classe l’Azerbaïdjan en 164ème position, sur 180 pays.
Le gaz et le pétrole sont ses principales ressources qu’il ne cesse de vouloir augmenter en forant à tout va.
Après 2020, l’Azerbaïdjian s’est emparé par la force du Haut Karabakh rattaché à l’Arménie et ainsi s’est facilité une liaison de transport souterrain du gaz et du pétrole vers une partie de son territoire séparée par l’Arménie.
La France n’a pas de bonnes relations diplomatiques avec l’Azerbaïdjian. On se demande ce qu’un COP fait sur ce territoire. Aucun membre du gouvernement français n’ira à Bakou pour défendre la nécessité de ne pas augmenter les gaz à effet de serre et de placer le monde sur une trajectoire de baisse des émissions, soit pour tenter au mieux de diminuer ou de stabiliser l’utilisation des hydrocarbures. La victoire de Trump aux Etats Unis n’arrange rien et risque d’amplifier l’extractivisme et le recours au pétrole et au gaz.
L’I4CE donne son point de vue sur ce qui devrait sortir de cette COP29 : « Passer de l’ambition à l’action… Cette édition, surnommée « la COP finance », est importante à plus d’un titre, et ce notamment avec le changement de cap des États-Unis sur l’engagement climat qui pourrait survenir suite au résultat des élections. Le volume et la structuration des financements mobilisés pour aider les pays en développement à effectuer leur transition vers une économie faible en émissions et résiliente au changement climatique sont prioritaires à l’ordre du jour. » https://www.i4ce.org/
Pourtant, les phénomènes climatiques ne cessent de faire savoir qu’il faut réduire l’extraction et l’utilisation de sources fossiles d’énergie, si nous ne voulons pas être confrontés régulièrement à catastrophes, comme en subissent de plus en plus tous les continents : fonte des glaciers, le nombre et la force des ouragans ne cessent d’augmenter, le manque d’eau potable, la sécheresse de certaines régions, comme les Pyrénées Orientales, ou le Sud de la France, mais aussi les pluies torrentielles qui inondent des régions et détruisent tout sur leur passage dans les pays du Sud Est Asiatique, en Amérique latine. En France, plusieurs régions ont vécu des phénomènes dramatiques de pluies torrentielles, entraînant des déplacements de populations, qui ne retrouveront peut-être jamais leurs lieux de vie.
Tous les pays d’Europe sont touchés. La région de Valencia en Espagne est le dernier en date a fait des ravages effroyables. Plus de 300 morts et un nombre important de disparus, sans oublier la destruction d’habitations, de lieux de travail, de voies de circulation, des édifices publics…
Une publication sur internet, par Brief Sciences explique parfaitement le phénomène qui pourrait s’amplifier sur le pourtour Méditerranéen.
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Mots-clefs : climat, international, Mobilisations, transitions
