
Le placement en redressement judiciaire permet le gel des dettes et la préservation des emplois. Le tribunal réexaminera le dossier le 5 février 2026. L’ouverture à une reprise par d’autres établissements de santé va bientôt démarrer. Il est souhaitable que le GHM soit repris de manière globale et non « par appartements », par un repreneur du secteur non lucratif.
Cette période d’observation permet d’analyser la situation financière et préparer des solutions de redressement. La période peut être prolongée si nécessaire. Durant cette période le GHM poursuit son activité dans un cadre protégé. Le tribunal a arrêté au 15 novembre 2025 la cessation de paiement, qui va permettre au GHM de poursuivre son activité et payer les salaires des 1300 salariés.
Une importante difficulté est que le changement de tarification des soins des établissements de santé comme le GHM (tarification à l’activité), le met en difficulté et qu’il faudra du temps pour réadapter la gestion précise des nombreuses activités pour qu’il puisse équilibrer ses comptes sur le moyen et long terme. Des aides de l’Etat seraient les bienvenues.
Le syndicat FO demande à ce que la justice propose une reprise par un repreneur respectueux du modèle ESPIC, c’est à dire non lucratif, ce qui mettrait fin à l’aventure du groupe AVEC.
Pendant ce temps, le groupe AVEC essaye de gagner du temps et utilise tous les moyens de recours contre les décisions de justice, notamment en contestant la décision du tribunal de Bobigny. La Cour d’appel devrait rendre une décision le 3 décembre 2025.
Mots-clefs : justice, Mobilisations, santé
