Politique politicienne

Publié le 6 novembre 2015
 © Ville de Grenoble

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– Paul Bron (élu groupe PS et assimilés), ancien adjoint, n’a pas encore compris que la situation financière de la ville était catastrophique ; il en a d’ailleurs une certaine responsabilité en l’ayant dégradée dès 2012 et surtout en 2013 par une augmentation insensée des dépenses de fonctionnement qui a mangé l’épargne accumulée suite à l’augmentation des impôts de 2009. Il milite pour la gratuité des activités périscolaires au-delà de ce qu’impose la loi, mais évidemment sans dire comment financer cette gratuité. Peut-être voudrait-il encore une fois augmenter les impôts ! Demain on rase gratis.

– Ce n’est pas beau de camoufler des conflits d’intérêts. Daniel Ibanez, candidat du Rassemblement en Savoie (EELV, Parti de gauche, Nouvelle Donne, Ensemble!, Nouvelle gauche socialiste), révèle que deux parlementaires sont engagés dans un conflit d’intérêt autour du pharaonique projet de liaison ferroviaire Lyon-Turin. Dans leur rapport sur les nouvelles sources de financement, remis au Premier ministre en juillet, Michel Bouvard et Michel Destot ont recommandé « de faire collecter des surpéages dans les Alpes par un fonds pour l’intermodalité (FDPITMA) dont Michel Bouvard est administrateur », explique Daniel Ibanez, qui n’a pas trouvé ce poste d’administrateur dans la déclaration d’intérêts du sénateur. « Michel Bouvard n’a pas non plus déclaré son poste d’administrateur du tunnel routier du Fréjus, alors que ces deux postes d’administrateurs constituent un conflit d’intérêt évident », ajoute-t-il. De son côté, le député Michel Destot n’a pas déclaré « son poste d’administrateur et membre du bureau de l’Institut de la gestion déléguée (IGD), centre névralgique de la privatisation et des partenariats public-privé, où il siège notamment avec toutes les majors du BTP ou encore HSBC ».

– Sur la même page du Dauphiné Libéré du 29 octobre, à propos de la mobilisation de certains commerçants, on trouve une déclaration du chef de file de la droite à la Métro qui explique : « il faut une réponse métropolitaine aux problèmes des commerçants », et une déclaration de Matthieu Chamussy, du même parti, qui reste confinée à la sphère du conseil municipal de Grenoble. Il faudrait qu’ils accordent leurs violons.

– Sylvie Pellat-Finet (élue de droite) à propos des réactions de certains commerçants sur les autoroutes à vélos « Moi aussi, élue, je découvre les projets en lisant les journaux… nous n’accepterons pas les dossiers secrets d’Eric Piolle ». Si elle était plus présente aux conseils de la Métro, elle serait mieux informée. Elle était absente le 19 décembre 2014 où la délibération a été prise sur le lancement des études des « autoroutes à vélos ». De plus elle aurait pu avoir des informations détaillées de la part de son collègue R. Cazenave qui a fait partie de l’instance de concertation qui a travaillé sur ce sujet.

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