Nouvel indice ATMO en 2021

Publié le 8 janvier 2021

L’indice ATMO, indice national de la qualité de l’air au quotidien, créé en 1994, est un indicateur journalier défini par l’Etat en concertation avec les Associations agréées de surveillance de la qualité de l’air. Il était calculé sur les agglomérations de plus de 100 000 habitants, à partir des concentrations dans l’air de quatre polluants réglementaires : dioxyde de soufre (SO2), dioxyde d’azote (NO2), ozone (O3) et particules de diamètre inférieur à 10 µm (PM10). 

Dès janvier 2021, l’indice ATMO, évolue, il intègre les PM2,5 plus dangereuses pour la santé que les PM10 et les seuils sont abaissés ce qui a pour conséquence d’augmenter les jours où les seuils seront dépassés. Ses modalités ont été précisées dans un arrêté ministériel du 10 juillet 2020. Ce nouvel indice apporte des évolutions notables au regard des enjeux de santé publique. Il permet de fournir une prévision calculée à l’échelle de chaque établissement public de coopération intercommunale (EPCI), sur l’ensemble du territoire national, y compris outre-mer.

L’échelle de l’indice évolue aussi : le niveau Très bon disparaît, et le niveau Extrêmement mauvais fait son apparition. Le nouvel indice qualifie donc l’état de l’air selon 6 classes : Bon / Moyen / Dégradé / Mauvais / Très mauvais / Extrêmement mauvais ; le code couleur s’étend désormais du bleu (bon) au magenta (extrêmement mauvais).

Pour suivre la situation à Grenoble voir ici.

Lire une présentation du nouvel indice ATMO .

Et le bilan de la qualité de l’air en 2019 Isère / Métropole de Grenoble / Pays Viennois montre la diminution constante des pollutions depuis des années (sauf pour l’ozone) dans l’agglomération, mais on n’est pas encore aux niveaux recommandés par l’OMS.

Dioxyde d’azote (NO2) Pour le bassin Grenoblois, les concentrations de NO2 suivent une tendance à la baisse depuis ces dernières années, que ce soit en espace urbain ou à proximité des voiries, avec une diminution plus importante depuis 2017 après une période de quasi-stagnation. Si elle est confirmée dans les prochaines années, elle pourrait conforter un respect de la réglementation sur ce territoire à court terme. Toutefois, les abords des voiries principales restent encore touchés par le dépassement de la valeur limite annuelle en NO2 (site de Grenoble Boulevard).

Particules PM10 : les niveaux de particules fines sont en baisse régulière ces 13 dernières années, que ce soit en zone urbaine ou le long des axes de circulation : la valeur limite annuelle est respectée depuis plusieurs années, mais ce n’est encore pas le cas pour le seuil recommandé par l’OMS, en particulier pour les zones proches des voiries. Toutefois et même si cette tendance continue, des actions de réduction des émissions semblent nécessaires pour que les niveaux de PM10 en proximité routière respectent le seuil de l’OMS à court et long terme.

A l’instar des PM10, les niveaux de PM2.5 sont aussi en diminution régulière depuis une dizaine d’années. Même si la valeur limite annuelle est respectée, le seuil recommandé par l’OMS ne l’est pas et des actions de réduction des émissions semblent nécessaires pour que l’exposition des populations ne soit plus un problème à court terme.

Ozone (O3) Après une longue période de quasi-stagnation, l’évolution des niveaux moyennés d’ozone présente une tendance à la hausse ces trois dernières années, avec une augmentation constatée sur plusieurs sites du niveau d’exposition concernant la protection de la santé humaine et de la végétation. Le sud grenoblois, les zones d’altitude mais aussi le Nord-Isère restent des zones touchées par ce polluant, vraisemblablement encore pour les prochaines années.

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